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Ces pensées qui abîment, Agence cybernétique de songerie adulte

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Un coup au flanc

Je réfléchis au commentaire perfide de Stupidchick (aurais-je dû prêter davantage de crédit à l’augure de stupidité du pseudo ?) ; ce commentaire je le sais destiné au seul but de me blesser. Je ne devrais guère par conséquent lui accorder la moindre crédibilité, et en effet, je le dénie absolument. Il n’empêche, je suis quelqu’un que je qualifierais de Sensible et Scrupuleux ; quelqu’un scrupuleux qui recherche l’excellence. Dans de telles conditions de sensibilité et scrupule exacerbés il incombe pour ma protection, et le bon déroulement de mes projets, de mes efforts, que je reste " sous cloche " tout au long de la rédaction de mes œuvres, afin d’éviter le découragement et l’amertume (et la distraction) ; ça fait sept mois et demi ce roman. Jour et nuit, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Quoi que je fasse, je le fais dans l’optique de l’œuvre. Actualités, lectures, pensées. Il m’est arrivé plus d’une fois de manquer bien des heures de sommeil car trop abîmé par la création obstinée. Quand, de longues heures après le dernier paragraphe du jour, ça ne veut toujours pas lâcher. Et je me suis souvent, très souvent éveillé le labeur en tête. Qui autant sacrifie les joies éphémères à l’œuvre ? Qu’ils se présentent !...
Mais voilà qu’une modestie m’importune : Ai-je même jamais eu le choix (de ce pseudo-sacrifice)? On vit, presque indépendamment de soi-même. Je veux dire, la volonté, ça existe ça ? c’est vrai l’affaire ? Je n’en suis pas certain. J’ai vraiment l’impression que nous l’homme on est juste un rouage parmi une infinie machinerie qui nous dépasse sans rémission. À cet égard, je me sens presque aussi incompétent que mes camarades d’espèce. Pris comme eux dans plus que moi. Je m’escrime à prendre du recul, tandis que le troupeau fonce sans demander son reste. D’autres luttent aussi. Nous sommes peu nombreux, et peu armés. Les gens, par ailleurs, sont très hostiles, troupeau ou pas, j’en conviens.
Évidemment les clés de l’univers (si tant est qu’elles soient) m’échappent. Dès lors il se pourrait très bien que oui, la volonté ça existe, et que l’individu ça existe, que la conscience d’un être humain ça soit vraiment plus que ça, oui il se pourrait que notre faculté de conscience, notre entité de conscience représente une existence pour de bon, à part entière. Une ipséité autonome.
Bon, vous voyez, on s’est perdus dans mon raisonnement. Pourquoi dont ? Parce que j’ai l’esprit qui déborde. Vous devez savoir, si tout ce temps vous m’avez un peu, même un tout petit peu lu. Et voyez-vous, le problème, c’est que j’essaie, oui j’essaie moi ! de parvenir à plus que ça. Il est probable que je manque le coche. Mais si seulement une fois !... ce serait tellement. La plupart des singes ne feront jamais que grimper à l’arbre.
Bref, l’idée m’est qu’il est peut-être une erreur de gratifier quelques internautes errants de morceaux choisis. Vont-ils respecter ? Vont-ils même... comprendre ? Pas certain. Ils pourraient critiquer. La critique est une épreuve souhaitable pour tout intellectuel qui se respecte, aussi esthète fût-il. Mais n’est-il pas dangereux de s’y soumettre, ou à tout le moins d’en prendre le risque, alors même que l’on rédige ? Que l’on souffre. Que l’on se donne corps et âme ? Je l’ignore, je l’ignore. Il faudra peut-être cependant que je prenne des mesures. Des mesures de santé publique ! Merde les gens... je suis bien seul. Non pas que j’aie abondé vers le contact humain. Mais tout de même, bien seul.

Ecrit par Jokeromega, le Jeudi 24 Août 2006, 12:31 dans la rubrique "2.Intellections".