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Ces pensées qui abîment, Agence cybernétique de songerie adulte

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Les feux de l’ennui (le ghetto à ma sauce)

Il ne se passe rien. Je vais devoir finir par inventer. Parce que soit je raconte une réalité déjà vue déjà donné(e) bien trop récurrente, à force, ça gave (auteur comme lecteur). Soit je m’abstiens, ou donc, j’invente... Pathétique. Pathétique je me le disais bien, assis planté sur le matelas toujours le même. Décidément, rien ne change ! Satanées obstinations, c’est de l’immuable en direct ! Mais on le voit pas, que c’est du direct, vu que l’image est pareille, allez-y donner l’impression de mouvement avec une seule et même image, allez-y ! Oh mais faut pas dramatiser, y en a des images, et des belles et fortes, oui, bien une demi-douzaine de centaines... Ça va, j’ai de quoi faire une animation de 25 secondes (au taux de 24 images/sec)… toute une vie ! On est bien embarqué... Ça se fige, et ça se renfrogne, c’est du vache moi je dis, du pas correct, même de l’infernal faut le dire, c’est moche... Et pas désavouable. À un moment, tout devient limpide, plus question de rechigner, au boulot la sale œuvre. Jusqu’à quand, et jusqu’où ? Oh ! Pas s’en faire, l’homme est coriace, peut aller loin la bête... Au bout du bout ! Un petit coup d’exorciste (l’écriture par exemple)et c’est reparti pour six mois.

Mais le pire de tout ça, les gens, ah les gens... Nous y (re)voilà... Qu’ils liront mon chambard fatigué, ils en penseront des choses, que des biaisées, des malpropres, je serai leur petit périple déformé, tout pas beau, et surtout pas fréquentable, étrange, non, même pas étrange, juste morne insipide, pas même vide, le vide ça a des airs de néant très réjouissant, ça en jette, une sorte d’infini, à sa façon, dans l’autre sens quoi, mais de l’absolu, du méritant ! Non, ici rien d’extravagant ni tant que ça extrême, c’est du, comment ils disent déjà, ah oui, du lénifiant, affreux jojo de mot. Lénifiant... Dégueulasse ce vocable, plein de vacherie ses syllabes, comme... Celui-là tiens : fadaise. Dégueulasse ! De la belle chiennerie d’expression, c’est vite traître la langue, ça se fourre partout, et partout ça englobe bien des lieux. Mais donc les gens en mijoteront des vertes et pas mûres au sujet de l’embardée mesquine, gris usé la couleur de mon étendard, en avant la stagnation ! Mais non ! … Pourtant c’est ce que ce semblera de loin, c’est-à-dire, par conséquent de là où je ne suis pas, tout le reste de témoins ! C’est bien lancé, je vois ça d’ici, pas s’illusionner, c’est du pesé adjugé. Oh... Les juges jugeront toujours, leur métier n’attend pas, je l’avais dit, bien sûr... Mais pas que des tranchés, pas que salauds sur la route de la critique, c’est eux (ceux qu’on ne saurait cataloguer de vilains) qui feront mal, quand on comprendra qu’eux aussi succombent aux apparences, voilà, on finit par ressembler à n’importe quoi dans la ligne de mire des gens, qui peut, enfin ! savoir, vous savoir... ? Pas la peine... Continuer poursuivre, après on verra bien... facile à dire, tu parles ! Vas-y d’ignorer, je suis sensible à tout ! Ou presque... en tout cas à tout ce qui me concerne, quant à l’extérieur c’est à déterminer au cas par cas. Mais moi ! Moi ! Ha ! j’ai de la fleur de peau plein les miches, je m’en barbouille matin au soir, et nuit ! ... les ce que les autres en pensent, et en disent, et en condamnent et c’est mesquin... Oh que oui ! Rien. D’accord, bien d’accord mais comment s’y faire ? J’y peux pas ! Pas moyen je trépigne je me disloque le bien-être, allez, regardez, mais regardez bien, nuances et recul et bien calme, allez, observez ouverts à l’observation, c’est pas comme vous croyez ! Mais non ! Rien d’espoir, tout le monde passe à côté... quand il ne tape pas à côté. Jamais j’en sors de l’auberge, je me saoule aux impressions, celles qui rôdent, et harcèlent, c’est du vice, les chacals ! Elles chuchotent, et susurrent, que des horreurs, et un tel pense que et l’autre te prend pour, et là et encore et toujours... j’ai l’esprit en marmite, ça déborde de partout, je suis malade... Il est où mon médicament, mon baume pour la route, hein, j’ai la plante du courage à rude épreuve chaque jour, hein, où mon eau bénite et le mercurochrome des cinglantes essuyées, hein, où mon salut, où mon repos ? C’est trop demander ? Ça va, j’ai compris... NON ! Ça va pas ! Mais que voulez-vous, on fait comme ci, alors comme ça, on met un peu de ça va par-ci, et du pas mal par là et tchic et tchouc et bla-bla-bla, la musiquette peut continuer de tourner manège. Vicieux, j’insiste. Dans le cercle plein pot, je cherche toujours l’exit, prévenez-moi si vous me voyez sortir.

Sinon à part ça. Rien. Évidemment... La belle affaire ! Les jeux ne sont pas faits mais la banqueroute est pas loin non plus, échec et flasque, merde à la fin ! Oh... Je devrais pas, pourquoi ainsi s’égosiller, pour accoucher de quoi au final, hein, de la petite énervée et après ? Après pareil, la ritournelle connaît ses marques, c’est de la coriace... qu’elle crève ! Peut toujours rêver... Oh mais je rêve ! Et comment ! Et bien trop, et bonne chance... Tu parles ! Enfin, tu rêves. Bonne merde oui, voilà une bien plausible, elle sollicite authentique celle-là, bonne chiasse oui ! Bon... Pas très odorant tout cela, et puis, et puis... Oh faudrait pas dramatiser, il en est déjà assez comme ça, c’est pas de la tragédie, non, c’est de la fatigue, c’est pas de l’absolu non (non plus), c’est de l’entre-deux à la dérive, de l’intermédiaire mal loti, du ghetto social sans le plaisir illuminé des feux et des caillasses, du ghetto rien qu’en sombre, là, à l’intérieur, la vraie prison.

Je vous souhaite la bienvenue. Allez, faites pas les timides, allez, viens mon petit... Au ravin tout ça !

Ecrit par Jokeromega, le Samedi 26 Novembre 2005, 17:56 dans la rubrique "2.Intellections".