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Infini et indivisible

Hier j’ai affirmé que " j’ai besoin d’écrire pour exister ".
C’est faux.
J’ai besoin de beauté pour exister.
L’écriture n’est qu’un prétexte.

À y regarder de plus près un autre mobile que la seule beauté m’a poussé dans les bras de l’écriture. L’amour. Et pas le premier venu. Le raffiné sinon rien. L’écrivain veut être aimé. À défaut haï. (La haine est la roue de secours de l’amour).
Nous voilà donc. La beauté et l’amour pour exister.
Je suis animé d’un souffle de beauté et d’un manque d’amour. À moins que ce ne soit l’inverse. Pas étonnant dès lors que je tienne La république en haute estime. Platon place la Beauté en tant que telle au-dessus de tout. J’ai l’amour de la Beauté !

Les chrétiens affirment et défendent (ce qui revient à affirmer) la beauté de l’Amour.

Dans mon plan d’attaque du savoir je me vois commencer par la philosophie (politique, économique, psychologique, peu importe). Ensuite je gravis un peu de théologie. Je ferai alors le point. Je n’oublie pas en chemin les sciences " dures ". J’ai des projets ! Et devinez quoi. Les trois se tiennent la main. C’est en lisant Grande Jonction et American Black Box (Dantec) que la puce m’a été mise à l’oreille pour ne pas dire remise à l’oreille. Quelle puce ? demandera-t-on. La puce que les trois se tiennent la main ? Pas seulement. La puce de la théorie des infinis, abordée par le philosophe mathématicien Leibniz. Il y a quelques années j’avais reçu des enseignements d’analyse mathématique (niveau supérieur) abordant la question des limites, notamment dans le cadre du calcul d’intégrales. La notion de l’infini et de l’indéfini était apparue. À l’époque malheureusement je me trouvais dans des dispositions psychologiques ne me permettant pas d’approfondir ce genre de question. En toute honnêteté j’étais à peine capable de tenir debout dans ma tête ! Et pourtant j’avais été frappé, je sentais des mondes s’ouvrir sous mes pieds, j’avais envie de hurler au professeur d’arrêter ses calculs pour discuter en profondeur la portée philosophique desdites théories. J’avais envie... avant de tout abandonner. Or voici, l’incandescence du Verbe dantecquien m’a ramené face à mes responsabilités.

Écriture. Amour. Beauté. Infini.

J’ai envie d’ajouter que " L’amour est infini ". Mais je n’en suis pas – encore ? – capable. Il y a tellement à explorer, parfois je me sens écrasé. J’ai l’impression que l’univers entier m’oppresse. Qui peut résister ? L’homme, cet être si éphémère ? Non ! L’homme n’est pas si éphémère. L’homme est infini. Telle semble être la conviction de Maurice G Dantec après connaissance de la pensée du théologien scolastique John Duns Scott qui explora l’infini 4 siècles avant l’illustre Leibniz ( Leibniz cofondateur avec Newton du calcul intégral). Dantec conclut :

L’homme est infini et indivisible.

Rien que ça... Bref, j’ai du pain sur la planche. En fait ça me pendait au nez depuis des lustres – j’étais tôt parvenu à la sensation de l’infini de la pensée. Rien ne pouvait confiner une pensée qui a faim et soif. Par la pensée – donc par le Verbe – l’infini semblait accessible. Du pain sur la planche, je vous le dis ! Bon, j’y retourne. Je vous en dirai des nouvelles.

Ecrit par Jokeromega, le Jeudi 8 Mars 2007, 17:35 dans la rubrique "2.Intellections".