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Surprises et artifices

J’ai remarqué, parfois l’homme est en grande souffrance, comme ça, pour un rien, un petit quelque chose anodin, qui survient, emporte et engloutit. Ça vient sans prévenir, et s’en va sans guérir. Mais rien ! Pas même un moyen choc, non, une vétille, si discrète, personne la verrait si quelqu’un regardait, c’est si effacé. Au pays des artifices il suffit d’une mèche pour exploser. Au pays des artistes il suffit d’une brèche pour sombrer. Comme ça, là, à peine esquissé, et c’est le grand déluge, à perte de vue, tout qui délave, qui engouffre, des glissements de terrain à l’infini. La désolation frappe et anéantit. Oui j’ai remarqué, parfois l’homme est en grande souffrance. Si imprévisible et pourtant ô combien annoncé. Mais cela ne saurait durer éternellement, il faut soigner pour pouvoir blesser à nouveau, sinon le patient succombe. Alors on cautérise, on recense les marques soudaines accumulées, et on poursuit, jusqu’à la prochaine fois.

Au soir de la Lune triste,
J’ai vu le consumé artiste,
Il a ri il s’est tu il m’a vu,
Et j’ai dit, et j’ai dit...
Bienvenu.

Hier soir je conduisais un client (oui il m’arrive de faire quelque chose)à l’aéroport de Lille, trajet d’environ une heure et quart. Ce qu’il m’a fatigué ! Arrivé à bon (aéro)port je n’en pouvais plus, épuisé d’avoir dit aux gens ce qu’ils ont envie d’entendre. Toujours. Presque toujours il faut que j’amenuise mon esprit d’au moins ça pour ne pas choquer mes interlocuteurs, pour ne pas qu’ils s’aperçoivent de l’absurdité de la situation. Moi et la plupart des gens nous sommes comme le jour et la nuit, je débute là où ils s’échouent. Et à la longue je n’en peux plus. Encore heureux que je m’isole autant, au fond. Enfin ça a ses travers, bien entendu, mais non vraiment, plus ça va (dans le temps), et plus l’écart se creuse. À la fin je ne sais pas ce qu’il restera, à ainsi creuser…

Dans un autre ordre d’idée, je m’essouffle considérablement ces derniers temps, plus de sport depuis presque sept mois, corps en friche, endorphine à l’abandon et mal au dos persistant. Plus la cheville dernièrement, aussi, comme ça, à peine que je bouge, et j’arrive à réveiller des douleurs !

Un rien m’attriste, tout m’indiffère.

Oh... J’ai eu des inspirations, j’ai oublié de m’en souvenir, on verra, je reviendrai en verser plus tard. Devenez fidèle, si vous lisez ceci. (ou allez vous faire foutre)

Ecrit par Jokeromega, le Vendredi 16 Décembre 2005, 08:40 dans la rubrique "2.Intellections".


Commentaires :

  nolita
16-12-05
à 20:12

Comme ça, pour un rien c'est vrai, il le sait, et il est le premier a s'en plaindre. Seulement c'est pas de sa faute, on souffre pas de son plein gré, peu importe la cause. Je ne sais pas ce qu'il t'as raconté ce monsieur, difficile de faire le lien avec soi même. Allé, j'irai pas me faire foutre, sauf si on me le demande.

A+


  Jokeromega
17-12-05
à 15:13

Re:

Oh tu sais...  Ces choses-là se demandent avec circonspection.