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Ces pensées qui abîment, Agence cybernétique de songerie adulte

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Des idées très macédoines, je suis l'antipasto nouveau!

Idée du jour :
Il y a bien trop de poètes et conteurs de l’imaginaire, marre du bluff !
Enfin, ça je l’ai toujours pensé, je ne peux pas à proprement parler d’idée du jour, oui, il y a bien trop d’imposteurs se cachant derrière leurs paillettes et autres belles tournures.  Comme par exemple, lui je l’ai depuis un bon petit temps dans mon collimateur :  Rimbaud, mais il est loin d’être esseulé !  Le n’importe quoi flambant arrive par armée entière !  Arthur c’est la came ultime de tout un paquet de meufs, et de ceums aussi (à faire dans le verlan...), mais surtout de donzelles, ce qu’elles en croquent du mignon! le mystérieux poète fougueux.  Oh mon poète !  Oh tes yeux !  Oh ton regard !  Oh tes poèmes auxquels je ne comprends pas la plus petite signification, et pour cause, y en a pas !  Ou s’il y en a, c’est à mourir de rire, d’une telle emphase baratineuse qu’elle ferait fuir le plus curieux, le plus conciliant des philosophes.  Non, au niveau de la pensée intelligente ça ne vaut pas grand chose.  Oh mais je ne lui exclus pas la possibilité de quelconques sens cachés, vous savez, le mysticisme moi il m’échappe alors bon, sans doute d’autres plus habiles que moi savent y voir des choses inattendues.  Il ne faut jamais sous-estimer l’étendue de l’imagination humaine or il y a beaucoup d’originaux ici-bas, beaucoup d’originaux qui se ressemblent certes, comment non !  Mais beaucoup d’originaux tout de même !  Pas les réserves qui manquent...  on est submergé, je le dis !  Et donc, toutes ces midinettes qui craquent pour les beaux yeux bleu pâle d’Arthur, elles…  Mais non !  J’arrête.  Ça va faire trop misogyne alors que non vraiment, la bêtise est une propriété distribuée de façon équitable selon les genres. 
Toujours est-il, le problème est posé, combien d’individus savent réellement apprécier l’originalité d’une œuvre ?  Très peu et en cela l’artiste a environ, à résumer grossièrement, deux choix :  soit œuvrer en autarcie.  Soit sans cesse se tourmenter non pas du qu’en-dira-t-on mais positivement du qu’en-comprendra-t-on.  La première solution est bien trop hardcore il me semble, égoïste et d’un pari inouï et moi les paris fous je dis que ça marche jamais pour soi, c’est un attrape-nigauds ça, comme au lotto, on voit que ça marche, on voit les gagnants, mais on verra jamais la couleur de l’argent.  Ça va, sans moi ! (un comble que je l’affirme, le sans moi, je suis si exigent, avec mes faux airs d’absolu, presque fanatique à s’éloigner de tout et toutes choses mais bon, sans moi quand même !  Il faut s’en convaincre…) 
Qu’en comprendra-t-on ?  Ha !  Bonne chance l’ami !  Comment ça tangue l’embarcation !  L’eau de partout, faut le voir, la cale, c’est plus une cale, c’est une piscine !  Et encore, à se demander s’il y a plus d’eau dans la mer ou dans le bateau !  Mes aïeuls, comment ça prend de partout, le déluge, et même, le triple déluge, tiens, voilà, comme aux supermarchés de l’hamburger, savez, hein, double couche bacon sur triple couche garanti pur bœuf (taux de cholestérol garanti aussi) et avec des fromages entre chaque couche de quelque chose, comme les crudités, aussi, faut pas les oublier, diététique quoi !  Bon bref, triple couche d’eau, les poissons sont pénards mais le malheureux marin, hein mon matelot, on l’a pas encore vu ta terre ferme.  Hé non...  Soit.
Vivre de son art…  est une hérésie.  La vie ou l’art.  “ Il ne pourrait être d’entre deux ”... me survient parfois, les longues nuits abrasives, le moral qui corrode, etc.  Mais je me dis plus calmement que justement, il faut allier chacune de ces vertus, celle du beau et celle du solide, ce solide auquel on peut se raccrocher, la vertu fiable, envers et contre tout, ou presque (sauf décès spontané, évidemment, la nature simple, les joies de la vie simple et saine, c’est fiable jusqu’à un certain point), ce solide qui procure oui, de simples satisfactions, comme, hm, tenez, manger une pomme, que sais-je moi, hm, se réjouir de ah mais justement !  Il est là aussi, l’ennui, le problème, oh le vice !  Réjouir, mais, en ce qui me concerne, je me réjouis !  Et comment, et tant, et tellement, seulement... c’est plus de la réjouissance, c’est à pleine bouche d’euphories que je la déguste ma joie, et voilà ma perspective :  d'un côté l’exaltation de l’instant, ces sensations bien réelles, bien physiques, bien carnées, en toute simplicité(tu parles), mon solide à moi, donc(imaginez le topo), ou de l’autre, ma ration de beau, le sublime fait maison, cousu main, les pensées qui se torturent comme des asticots déformés sur une pointe de cane à pêche.  Le penseur est un pigeon qui a mordu à cet hameçon.  Hm, déjà, figurez un pigeon qui mord à un hameçon, je vous dis pas…  Mais quoi !  Encore je la ramène avec mes sempiternelles sornettes personnelles…  Qui ça intéresse bon sang, à la fin !  Hé bien je n’en sais rien, vraiment, il m’est de plus en plus inaisé d’estimer le pouvoir attractif de mes petites œuvres du jour le jour, le qu’en-comprendra-t-on, qu’en aimera-t-on, suis-je suffisamment ludique, est-ce que je me renouvelle assez, ou plutôt, m’arrive-t-il de réellement me renouveler, être affirmativement inédit ?  Oui, non, peut-être ?  Un peu, pas beaucoup, etc.  Bon .  Suffit !  Mais n’empêche !  Ah !  Ça lâche pas, coriace sentiment de devoir impérativement aller à mieux, plus vaste et plus unique, véritablement, authentiquement représentant de sa plus absolue unicité d’existence, l’inédit toute splendeur, appréciez mesdames messieurs.  Bon, je sais, c’est utopique et même presque niais mais c’est un projet ça, qu’on ne pourra pas nier, ça.  Tenez là, excusez, je reprends d’ailleurs mon idée, là, ce que je développe, ça plaît ou pas ?  Ça VOUS plaît ou PAS ?  En même temps j’accorde peu d’importance essentielle aux critiques, et beaucoup de souffrance d’accompagnement, oui, je supporte difficilement les méthodes de mes contemporains – comment on se fait envisager sans vergogne, deux temps trois mouvements vous êtes adjugé telle ou telle case – et j’ajouterais même que je peux comprendre que cela leur soit réciproque, je ne suis ni un cadeau ni eux ne sont le Père Noël, le Père La Chaise oui !  Ma parole !  Les gens ça vous tue le bonheur, mais sans eux, c’est pire !  Donc faut faire avec et même, je dirais, faire pour eux, oui sans les autres on n’existe pas, sans regard autrui on s’évanouit sur le champ des oubliettes, mais jamais alors, je dis bien jamais ne faut-il sombrer de faire selon eux.  Un art intelligible au possible et incorrigible à la moelle !  Tel quel, rien de moins, je veux garçon !  Rien retrancher, tout persévérer, et des remises en doute infinies, inlassables, infernales et délicieuses, oui délicieuses aussi, c’est du masochisme exquis, sinon quel intérêt d’un tel branle-bas de combat, hein, si l’univers nous a tant swingué, c’est pas pour que ça se passe dans la sérénité, au feu les amis !  Allez, tous en flammes, que ça flambe et brille, de milles artifices, et plus et toujours, oh que je délire.
Hum…

Ce matin je lisais le blog de A.  Oui je lisais le blog de A. !  Et alors ?  Bon d’accord, mon idée initiale était de la boycotter mentalement, au point, vous savez, comme pour le pharaon égyptien Akhenaton, de rayer jusqu’à l’idée de son existence, non seulement ne plus en parler, mais ne plus en penser et n’allez pas croire que je sois devenu ainsi insensible (et cruel) à l’aube d’une rancœur mais, comment dire, parfois il me semble qu’il est plus sage d’au moins pour un temps s’écarter durablement de certaines douloureuses affaires.  Ça tombe bien, je suis pas sage !  Pensez, comment je fais contraire total, mes préceptes, comment je les applique, tout contraire, antagoniste à plus soif, c’est comme ça l’humain, en général, plus ça sait que ça doit agir comme tel et plus justement ça n’agira pas comme tel, comme d’un juste retour des choses, sorte d’équilibre naturel et infernal.  Donc, ce matin, blog d’A., surprise, mise à jour !  Bon, pas tant que ça surprise mais mise à jour néanmoins.  Hé bien,  une fois de plus je remarque à quel point les individus coupables de comportements odieux finissent par accuser autrui justement de ces mêmes comportements odieux, à l’exacte !  Ce qu’ils font, ils le voient chez les autres !  Sans laisser transparaître le moindre plus petit début de conscience de leur responsabilité première et évidente, non, ils projettent le plus naturellement du monde leurs propres incartades de démons à l’extérieur de leur personne, jamais ça leur frise l’esprit que c’est tout eux, ça qu’ils expriment.  Oh...  Ils le savent, au fond, et même ils le savent avec persistante pertinence, mais, comprenez, ils veulent pas trop le savoir non plus, quelque fois que ça deviendrait trop encombrant et donc, le bavoir plein de morve ils accablent à tout-va de pratiques – même hypothétiques à tout prendre, imaginaires aussi, imaginées tiens ! – cibles sans rien amender du for intérieur.  Mais après tout, on les aime comme ça, je veux dire, outre le désagréable de croiser chemin avec de telles instances, il est palpitant de rencontrer d’inconséquentes personnes.  Fais-moi souffrir chéri(e).  Ah !  Vous voyez bien, puisque je vous le dis…

Ecrit par Jokeromega, le Samedi 17 Décembre 2005, 14:57 dans la rubrique "2.Intellections".