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Ces pensées qui abîment, Agence cybernétique de songerie adulte

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Les slogans c’est moi !

Dans mes stats joueb (outil obsédant à la torture chez moi, le genre de joujou qui tout de suite s’impose), à la rubrique Articles, concernant le jour d’hier, je me suis fait cette réflexion que décidément j’ai le chic des titres accrocheurs... et inspirés, je veux dire, ils ne sont pas que ça, accrocheurs, non, aussi, ils en disent déjà long, par avance, ils annoncent. Pour preuve, matez-moi ça :

La vie est un jeu dangereux duquel on ne ressort jamais gagnant
Les feux de l’ennui (le ghetto à ma sauce)
Dieu a de l’endurance (ah… alors on endure)
Les maudites gamines
54% de trop… enfin, il reste les iris bleus d’une fée révélée
Dans l’infini il n’y a pas de juste milieu
Une fille à tomber amoureux est demandée au préposé des urgences
Surprises et artifices

Et donc, me vint cette subite idée, enfin non, je mens, elle s’était déjà répertoriée dans ma liste interminable d’idées qui passent… et que je laisse filer, comme ça, sans rien dire, ni surtout en noter mais! parfois il arrive qu’elles resurgissent sans crier gare, au détour d’une association d’idées fortuite, un thème qui se rappelle à vos bons souvenirs. Hé bien ! Cette petite alors, me glissait à l’oreille que je finirais bien, à force, d’entreprendre le parcours opposé à notre ami Frédéric Beigbéder, de l’écriture passer à la publicité. Les slogans, c’est moi ! En plus, c’est rémunéré, je crois même que c’est LE plus. Bon, ce serait facile de ma part, et voué à l’échec à long terme mais n’empêche, n’empêche, si ça pouvait occuper ma joie un instant… NON ! Je n’y crois pas, mais alors pas un seul instant, j’ai écrit ça pour meubler, pour dire de, tenez, vérifiant l’orthographe patronymique du mentionné auteur ex-publiciste je suis tombé sur une critique le fustigeant – comme a l’habitude, le critique encense ou détruit – et d’une part la lourde jalousie n’avait d’égale que sa lourde écriture, ce qui effraie toujours beaucoup en tant qu’auteur, la peur d’à son tour y passer, " et si moi aussi j’étais lourd ! ! ", ensuite d’autre part les commentaires parfois bien foutus m’ont... bien foutu la trouille, celle habituelle, exposé à quelque chose de valable, de se demander " mais alors, moi, qu’ai-je à proposer de plus, que tous ces innombrables esprits futés et bien habiles ? (!) ". Jouons franc jeu, le talent des autres moi il y a un moment où ça m’horrifie, car je me dis, " à quoi bon… ", oui, à quoi bon exister si mille autres sont déjà là, cela me paraît amplement suffisant, à quoi bon se démener, à quoi bon tout ceci, etc. Je suis comme ça moi, et j’espère que d’autres sont comme ça aussi, comme ça au moins quand ils liront ceci ils comprendront et je mériterai leur bienveillance, même, peut-être, ça éveillera ce qu’ils savaient déjà mais pour lequel je fis preuve d’un certain, et évident alors (je l’espère), talent d’expression. Exprimer tout beau ce que beaucoup pensent tout bas, là, en leur for intérieur, ça ne demandait qu’à être révélé, et l’écriture c’est ça, n’est-ce pas, révéler des âmes. Je veux dire, bien sûr, l’auteur se révèle et même plus, il s’offre, il s’abandonne, c’est terrible même, et tiens, ce faisant il se révèle à lui-même mais surtout, l’écriture révélera ses lecteurs, ceux-là à qui elle a fait clic, ceux qui tiltent à vos élucubrations mais pour l’heure c’est l’embarras chaque jour, j’hésite entre mille chimères, ça attaque de partout, comme on dit, la confiance règne...
Après bien sûr, il y a les écritures évidentes, les coups de foudre ou les coups de cœur progressifs, ces Œuvres qui bouleversent et pour lesquelles nulle question de comparer ne se pose, ce serait aberrant, ça ne viendrait pas même à imagination car elles nous chavirent tant qu’on les aime au-delà soi-même, on les chérit à l’absolu, plus de place pour les ramener à soi d'une façon mesquine et pitoyable, fini l’univers du relatif des hommes. Elles nous sont salvatrices, oui, moi ce ne sont pas les génies qui m’effraient, mais tout le reste.

Il n’est pas un mot que je n’écrive qui ne me fera, un jour ou l’autre, sursauter et probablement même, je le prédis avec pertinence, figer d’horreur à la perspective de sa possible médiocrité. Tout est susceptible de nullité à mes yeux, et la nullité ce n’est pas rien, non, la nullité c’est la mise à rien, la mise à zéro, le néant pour retraite. C’est infernal et porteur. L’enfer a toujours inspiré…

Ah oui, et il est un autre mot, pas de moi, pour une fois, que je trouve vraiment nul :
Permission refusée.
(je sais, il y a deux mots, mais j'aime bien le 'permission')

Ecrit par Jokeromega, le Dimanche 18 Décembre 2005, 12:35 dans la rubrique "2.Intellections".