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Ces pensées qui abîment, Agence cybernétique de songerie adulte

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Le futur était venu discrètement

La télé nous gâte de plus en plus, contrairement à cette idée (reçue)qu’elle flanche dangereusement vers la médiocrité j’affirme qu’à y regarder de plus près, à bien choisir, du reste, comme pour tout... je dis qu’elle nous saupoudre de pertinents débats et documentaires émerveillants, oui, comme la neige tombe avec Noël, le nouveau siècle saupoudre les merveilles. Entre les émissions faciles et les discussions stériles on y déniche une folle ribambelle d’innovations en tout genre, on apprend de ces choses ! HA ! Moi les documentaires animaliers me scotchent l’attention, un enfant je vous dis ! Mais encore cela... Pas d’hier, même si bien compétent dernièrement, on a les moyens de nos jours ! Mais mieux, ou disons, nouveau, enfin peut-être pas parfaitement nouveau mais, j’ai eu le plaisir de me faire exposer à toute une série de documentaires sur l’origine de l’univers, sur, Einstein, sur l’évolution du singe à l’homme, sur les différentes civilisations, sur l’intelligence mystérieuse des dauphins, sur l’évolution et la chute de ces géants d’un autre monde une autre époque les dinosaures, sur les religions, et encore et toujours ! C’est si vaste ! Oh bien sûr on a le net et d’ailleurs tout cela se complète de manière heureuse mais ce que j’aime avec les bonnes émissions, c’est qu’en une heure ou deux on embrasse d’une fois une salve de concepts parfois réellement révolutionnaires, des à-peine-sorties des laboratoires, des suppositions presque confirmées et je trouve que ça nous vibre les perspectives, toutes ces connaissances, ça ouvre l’esprit, oui, ça vous ouvre un champ d’infini. L’infini à portée d’une heure de téloche ! Ha, je l’ai le slogan de nos hertziennes (ou numériques, quand on est moderne...). Encore récemment, j’en avais des tourbillons stomacaux, ce que ça me retourne tout ça, parce que ce qu’il y a avec moi, c’est que je n’ai pas la patience intellectuelle de mener à bien une carrière de scientifique, quel que soit le domaine, mon esprit a des manières bien trop capricieuses, je veux du vaste à l’instantané, sur commande et à l’arbitraire, pas de quoi se plonger dans une spécialité, je veux tout embrasser, mais tout ! Alors voilà, bienheureux qu’il y ait tous ces docus si habilement menés, de main de maître même parfois, des journalistes qui vous vulgarisent nos scientifiques, main dans la main, comme ça les deux professions, j’adore !
Aujourd’hui par exemple, je n’en ai capté que les mourantes minutes, juste le final mais oh, déjà, ce que j’en ai appris, ce reportage (sur arte, mais avec le logo TV5), comme quoi, il y a environ 20000 ans l’espèce des hommes, notre espèce, a subi ce qu’ils appelaient une grande compression, suite à un cataclysme volcanique d’ampleur indécente, les individus humains étant réduits à une poignée de seuls 2000 individus, mais qui par leur intelligence surent perpétrer l’espèce, toute l’espèce, là, nos six milliards 500 millions, c’est eux ! C’est fragile la vie, ça tenait à quoi, hein, notre salut, et pourtant... Ce que ça a donné, où on a abouti, et poursuit... Jusqu’où, qui peut le dire, la machine s’est emballée... On apprenait aussi que l’anthropologie moderne sait à présent, grâce entre autre au boost de la génétique l’ADN tout ça, qu’il n’y eut pas une longue et unique lignée évoluant d’un certain primate à l’homme moderne mais un véritable arbre généalogique offrant diverses branches d’espèces hominidées et que seule la nôtre survécut. Oui d’autres espèces qui avaient conscience et produisirent elles aussi de l’art (primitif cela va de soi, hein !). Deux milles individus... L’aventure ! Et les autres qui s’éteignirent... Nous étions les plus adaptés, la nature nous a triomphé. La nature triomphe toujours, évidemment, vrai sur tout ça ! Comme quand, migrant de notre Afrique vers l’Europe inconnue on a rencontré l’homme de Neandertal, hé bien, notre cousin (parce qu’on avait notre ancêtre commun, bien sûr, mais nous étions devenus deux espèces différentes, aucun métissage n’était plus possible)a fini lui aussi par s’échouer dans le néant, et pourtant ! Lui aussi il peignait, il sculptait ses outils, il enterrait ses morts, si ça se trouve lui qui nous l’apprit ! Mais son heure vint... Et comme ça, il fut un paquet d’essais de la nature, jusqu’à nous... Jusqu’à quoi, jusqu’à qui ? …
Et puis, peu avant ça, peu avant ce documentaire qui retourne et bouleverse, je roulais vers une destination quelconque (comprenez, sans importance tout ça) et, c’est d’ailleurs ma sensation du moment, je constatais toutes ces sciences-fictions, l’écran du GPS, l’appel vocal du répertoire mobile par technologie Bluetooth, vous savez, ces oreillettes qui commencent à éclore de ci et là, les gens qui installent leurs lecteur DVD aux dossiers des sièges avants, pour que les enfants soient sages, l’écran plat qui m’affiche tout ceci, l’imprimante qui fait des recto verso toute seule comme une grande, Google qui répond à la plus abracadabrante de vos lubies, les jeux vidéos qui ressemblent à des films et les films qui ressemblent à des jeux vidéos, et bon, oh, je sais, vous savez tout ça, et sans doute pour beaucoup mieux que moi, car je dois dire, je m’en détache de plus en plus, non pas que je devienne rétrograde mais comme qui dirait, en voyant le vertige qui aspire et ne recrache plus, j’ai comme envie de prendre un peu de recul, enfin, sans dramatiser ! Nom d’un chien ! Je pourrais donc continuer longtemps mais vous savez, et je sais, mais ce qu’on ne sait pas encore, le pas encore dit, c’est que si le lecteur CD, en attendant le prochain MP3, etc., de l’automobile système CDI (diesel avec une reprise comparable aux essences) nous apporte une qualité son irréprochable, Brahms que je laissais valser mon acoustique lui n’a pas changé depuis tout ce siècle, et il en va de même des grands autres, et Socrate aussi, tiens, ça tient toujours son panache rapporté (de Platon). Les modalités changent mais les injonctions sont de même nature... La nature. Hm, le brouillard malmène mon raisonnement.
Je reprends.
Ha ! Voilà, je me souviens, mon idée principale était plutôt en fait d’arriver à exprimer que le futur qui nous est arrivé n’a rien du radical qu’on lui imaginait dans les livres et les films d’antan, il est venu comme un visage change, c’est-à-dire principalement à l’imperceptible, on n’a pas eu la videophonie qui nous a sauté à la gorge au détour d’une lubie science-fictionnelle, mais on a progressivement eu du chat avec image, et du gsm avec écran, noir et blanc, puis couleur puis photo puis caméscope et maintenant les images de l’autre qui bougent et qui nous parlent, voilà, peu à peu on y arrive, oui, peu à peu... C’est si discret qu’on ne le réalise pas, on ne l’intègre pas dans sa réalité, le changement, non, on n’a pas besoin de l’intégrer parce qu’on l’a déjà digéré, il se fond dans le décor, il faudrait nous congeler trente ans et je promets qu’alors au réveil on frémirait, comme si on ne s’était plus mangé depuis trente ans dans une glace et que soudain on nous soumette la face au regard, choc monstrueux ! Le futur avance à pas feutrés mais la vie nous ballote toujours autant, la vie d’un homme je veux dire, l’un dans l’autre ça s’est tenu, sûr qu’on a plus d’espérance (de vie), et qu’on en sait des choses, l’information qui fuse partout de la surface du globe, sûr... mais depuis que la conscience naquit le mal est fait. C’est ça mon idée, que la conscience ne peut exister sans engendrer la souffrance, avec un peu d’émerveillement pour compenser. Pendant ce temps on invente tous ces gadgets et dans l’ensemble je trouve que c’est assez chouette tout cela, et surtout j’ai hâte de connaître les siècles à venir, tout ce qu’on va apprendre sur l’univers et ses rouages, ah oui, c’est vrai, je le verrai pas mais bon, au moins j’aurai dit ce que j’en pensais !

Ecrit par Jokeromega, le Jeudi 22 Décembre 2005, 22:07 dans la rubrique "2.Intellections".


Commentaires :

  nolita
23-12-05
à 14:18

Moi elle ne m’émerveille pas, elle me fait peur. Comme beaucoup de gens. Les gens ont peur de ça depuis qu’ils en mesurent les conséquences. Derrière cette fascination de l’avancement du progrès il y’a la dose de frayeur, d’angoisse, de questionnement sans réponses. Non, on n’a pas les réponses. On calcule à peu près ce qu’il se passe, mais personne n’est en mesure de dire ce qu’il nous attend. Alors oui, je me souviens de ma tète quand mon père a ramené son premier portable a la maison, les nouvelles voitures et les gadgets inclus dans le forfait qu’on expose à tout le monde parce que c’est la classe ! Et puis tout le reste, qu’on n’a pas a portée de main, mais on sait que ça existe. Sur le coup on se dit que c’est merveilleux, ce que l’Homme peut faire, toujours plus, toujours plus loin. Après tout, c’est ça la motivation : la science. Et tout ces débats derrière, tout ce qu’on entend et qu’on écoute à moitié parce que tout le monde en parle, que finalement y’a pas grand-chose qui change : soit on meurt, soit on change. Et c’est quoi changer ? Est ce que le monde serait assez con pour s’apparenter aux lemmings, se jeter tous de la même falaise ? Il faut plus qu’un mot pour faire bouger un peuple, alors toute l’humanité (qui en plus se résume en quelques gouvernement). Mais oui tout ça bouge, tous les jours ils en parlent, tous les jours ils voient l’évolution du processus… et dans ces émissions que tu regardes,  n’y en a-t-il pas la moitié qui pleure sur les paradis perdus ?

Alors voila. Est ce que dans dix ans tout aura changé, les voiture qui roulent sans essence, sans gaz, sans rien, comme par magie sans rien détruire, les chauffages qui chauffent tout sauf l’atmosphère, les usines qui fonctionnent par l’opération du saint esprit, sans rien rejeter de sale….tout ça grâce à la science ; ou est ce que tout ça aura continué, continué de salir, continuer d’en parler, faire la guerre, en parler, et pleurer sur tout ce qui est perdu… continuer d’espérer que ça finira mais sans rien pouvoir faire parce que c’est comme ça, nous sommes des moutons, des moutons fatalistes, jeunes et fatalistes, parce qu’on vit dans ce monde, et que ce monde nous demande de vivre comme ça, c’est triste, mais on ne sait pas de quoi sera fait demain… Je ne veux pas savoir de quoi est fait l’univers, parce que jusque là beaucoup on voulu le savoir et ça ne nous a pas réussi en tout….on est déjà allé bien loin…

Malgré tout, je sais qu’aucun homme ne se reposera jamais sur le savoir déjà acquis, puisque selon Blaise Pascal (tu l’aimes bien alors je le cite)  tout le malheur de l’homme tient en une seule chose qui est de ne pas savoir rester sans bouger dans sa chambre. Plus de savoir, plus de confort, plus de tv, plus de portables, plus de voitures, d’images, de vitesse, d’esthétique, de propreté, de design… et ainsi de suite. Qui Vivra Verra.


  Jokeromega
23-12-05
à 19:03

Re:

Si Pascal le permet, je reformulerai ainsi :
Tout le malheur de l’homme tient en une seule chose qui est de rester sans bouger dans sa chambre.
Sinon, fatalistes ou pas, la vie c’est fatale.
Et en ce qui me concerne je souhaite au contraire aller le plus loin possible, sinon ça ne m’intéresse même pas de continuer, je trouve cela morne et inutile. Quoique l’utilité d’aller plus loin est loin… d’être avérée.
Je dirais tout de même que sans la science, c’est-à-dire l’appréhension réfléchie (et expérimentée)des choses, il serait nettement plus difficile d’éradiquer les imposteurs, non pas que cela soit possible pour autant, mais au moins les êtres intelligents et informés sont armés en conséquence, on sait bien que la terre est ronde, et bien peu de choses dans l’univers. Voilà !
Mais de toute façon la bêtise est uniformément distribuée sur les époques, c’est juste que la conscience avance, si on veut…

PS : je n’exclus pas la bulle des amoureux indifférente du reste de l’univers (et des connaissances etc.), mais ceci est une autre histoire, un autre univers !


  nolita
24-12-05
à 12:22

Re: Re:

Oui enfin amoureux...faut être deux...De toute façon, connaissances ou pas, pour découvrir l'homme à besoin de détruire, et plus il détruit, moins il a de choses à découvrir, alors quel est l'interet....?


  Jokeromega
24-12-05
à 13:13

Re: Re: Re: un peu de science...(c'est bon pour la santé)

Pour découvrir l’homme a besoin de détruire ? Tu ne penses pas que tu tires des conclusions un peu trop à la hâte ? En général on détruit par profit ou plaisir, ou bêtise, par vengeance aussi. Mais l’aventure scientifique c’est tout autre chose, parfois il y a des excès mais comme pour tout, Van Gogh ne s’est-il pas mutilé ? La tristesse durera toujours, c’est de lui, alors hein...
Je crois que tu connais mal le monde scientifique, ce qui t’incite à d’erronés jugements. Et tu vois, la science a commencé lorsque les premiers hommes ont émis de nouveaux cris qui alors signifiaient des choses, des actions, puis des émotions. Parce que le langage c’est découvrir à plusieurs, partager la connaissance, bref, on reconnaît bien là la définition de la science. La science de toute façon pour moi c’est la connaissance en général, je ne m’arrête pas aux pratiques distinctions physique mathématique sociologie médecine psychologie etc., pour moi il y a la conscience, elle mange elle mange elle mange et c’est tout ce qu’il y a à définir, la conscience. Donc si tu aimes l’art, tu fais partie de cette conscience, tu n’en es qu’une infime partie (pour le moment) mais tu en es ! Vois-tu, on a morcelé nos découvertes en plusieurs disciplines, en différents corps savants, on n’aurait pas pu autrement, il fallait bien attaquer le morceau d’un peu partout, en une fois ce fut indigeste pour nos cerveaux bébés, nos intelligences de primates, mais au fond tout ce rejoint, j’en suis persuadé, s’il existait un cerveau de la taille de l’univers il le comprendrait ça, que tout est lié, d’ailleurs il suffit de savoir, grâce à la science physique, que nous sommes tous et toutes constitués de poussières d’étoiles pour s’en convaincre.
Pour info, c’est au sein des différents ‘soleils’ de l’univers que s’effectue la nucléosynthèse stellaire, c’est-à-dire la fusion de deux atomes d’hydrogène, élément le plus basique, en atomes d’hélium, puis les hélium fusionneront avec de l’hydrogène ou un autre hélium et ainsi de suite jusqu’aux éléments les plus complexes, donc, lorsque tu retrouves du carbone dans l’homme, il vient de là, et TOUT vient de là, enfin, c’est à mieux développer mais c’était pour te donner une idée.


  nolita
25-12-05
à 12:30

Re: Re: Re: Re: un peu de science...(c'est bon pour la santé)

Pour ce qui est du langage je suis d’accord, et c’est bien ce qu’on nous a dit en philo, plus l’homme découvre et plus le langage s’épaissit, chaque trouvaille est un mot de plus à définir.

Van Gogh je ne sais pas. On nous dit d’un coté qu’il s’est mutilé pour une prostitué qu’il croyait aimer et qui l’a laissé, mais cette période correspond aussi au départ de Gauguin… ce qui est sur c’est que c’est le désespoir et sa folie naissante qui l’ont poussé à se mutiler. Mais cette folie était liée à son génie, à ce qu’il avait de différent des autres hommes autour de lui, la création, la vision du monde qui l’entourait et son interprétation. Un génie pareil ne fait pas que découvrir, il découvre et crée, il transforme. Alors peut être qu’en ça les hommes sont tous des artistes, ils découvrent, créent et transforment. Mais si tout ça ne pouvait rester que sur des toiles…

Parce que je suis historienne d’art, si tu y’as fait référence peut être le savais tu déjà… mais toujours est il que malgré l’attirance que j’ai pour l’art, même si toute la connaissance ne devait être qu’artistique, je suis certaine que l’homme finirai par détruire l’art comme il détruit la nature. Je ne pense comme certains que la découverte ne soit qu’une ligne graphique ascendante puis descendante avec un début et une fin, qu’est ce que je suis en fin de compte pour imaginer l’Histoire de cette façon…j’imagine qu’il y’a des hauts et des bas dans l’Histoire comme dans toute autre histoire. Que le mal qu’on a fait a le terre finira par être guéri, parce que la nature fini toujours par gagner, c’est ce qu’ils disent… La découverte humaine c’est l’histoire. L’histoire d’un monde qui s’étend, qui navigue, qui marche, qui explore, qui tue. Les premières antiquités du Louvre viennent de la guerre d’Egypte. J’imagine les scientifiques comme plein de Frankenstein.

Tu as raison, peut être que je connais mal le monde scientifique, comme pas mal de choses d’ailleurs, mais j’ai assez de la tv, des journaux et du monde qui m’entoure pour m’en faire une opinion. Cela dit, je ne demande qu’à le découvrir mieux que ça pour m’en faire une opinion différente. Et puis, ce n’est pas en méprisant la science qu’on changera quelque chose, parce que c’est à cause d’elle qu’on en est là, ça sera peut être grâce à elle qu’on sortira de là.

Et puis au fait, joyeux noël !


  Jokeromega
25-12-05
à 13:18

Re: Re: Re: Re: Re: un peu de science...(c'est bon pour la santé)

La nature finit toujours par gagner…

Je dirais plutôt la nature est tout ce qu’il y a, ce n’est pas une question de gagner ou pas, c’est juste qu’elle adopte différentes formes, dont l’homme. Oui l’homme est une des nombreuses formes de la nature et si un jour il parvenait à totalement ravager la planète je ne verrais pas cela sous un angle beaucoup plus terrifiant que si une météorite s’en chargeait, ça reste un effet naturel. Dans un cas c’est dû à diverses propriétés d’énergie cinétique, de gravité, de trajectoire etc., et dans l’autre c’est dû aux minéraux qui un jour sont passés à l’état organique, les éléments unicellulaires, puis qui ont commencé à se dupliquer, puis qui l’ont fait à deux, et donc ont vraiment commencé à varier, les mutations etc., les premiers organismes microbiens, les poissons les amphibiens les reptiles les mammifères dont des primates pour aboutir à l’homme préhistorique, puis l’homme un peu " éduqué ", puis un peu plus, et à la fin très habile, si on veut, à savoir devenu l’élément naturel le plus dominant qui existe sur terre. Voilà, certaines forment l’emportent, en cela on peut parler de ‘gagner’, mais encore, il y aurait alors la question de la volonté à définir, ça existe ça, la volonté ? Mais bien sûr tout cela est un long et complexe débat philosophique, ça nous renverrait à la question du sacré, la question d’un rôle ou pas de l’homme, moi je dirais que c’est plus subtile que cela mais tu vois déjà jusqu’où ça peut nous mener tout ça, lorsqu’on veut commencer à définir ce qui est bien ou mal, on tombe irrémédiablement dans des questions extrêmement difficiles à soulever, parce que la notion de valeur est arbitraire et alors il faut remonter loin, et vaste, pour se faire une opinion un peu plus circonstanciée, plus " détachée ", voilà, se détacher de l’emprise de l’imminent, se décoller le nez des quotidiens pour remarquer qu’à échelle moins strictement humaine, à échelle moins spécifique donc, à la vraie échelle, celle de tout et toutes choses, et bien à cette échelle-là, on n’est pas près de pouvoir affirmer grand-chose… ceci dit !, oui ceci dit je suis très conscient qu’il y a un moment où il faut bien se résoudre à trancher la question pour d’évidentes raisons de pragmatisme, hm, allez, il y a des politiques pour ça, ils ont cette faculté aux convictions… saisissant !

Quant aux scientifiques il en est de tous caractères, en cela ils ne diffèrent pas des " non-scientifiques " ou disons " peu-scientifiques ", hein, on le sait maintenant, la science est partout, d’une certaine façon, et exprimée selon divers degrés d’importance, d’originalité. Faut prendre (si on peut) l’homme au cas par cas, des individus, puisque je te le dis !

Oui, moi j’ai déjà souhaité Noël ! ( :o) )

PS : merci pour l’info concernant Van Gogh, en fait je ne connais pour ainsi dire rien de ce bonhomme, et il m’apparaissait comme acquis que cette mutilation faisait suite à un trop-plein de sensibilité, quelque chose dans le genre... Bref c’était pour fournir ma dialectique d’un élément fort, frappant !