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Ces pensées qui abîment, Agence cybernétique de songerie adulte

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Le festin génétique !

Je suis inlassablement ballotté à se demander si je dois plier et offrir aux gens ce qu’ils veulent entendre – sont prêts à apprécier – ou si non, fais ta mule, ton esprit libre indépendant fier et va au naufrage, parce qu’il faut se rendre lucide, à insister on finit par trouer le plancher, ou scier la branche sur laquelle on est assis si on préfère, et la branche de l’art, appelons ça comme ça, est tributaire de l’appréciation d’autrui. Oh... On peut toujours se dire que ça prend du temps de s’élaborer un public de connaisseurs, des gens qui vraiment apprécient etc., et effectivement ça prend du temps. Le tout est de savoir COMBIEN de temps. Dans une vie courte, et toutes nos vies le sont, courtes, il convient de ne pas trop s’entêter dans les merveilleuses impasses, sinon le temps sera passé depuis longtemps. Puis là, ce que j’écris, ça porte ou ça endort ! Hein ! Ça plaît, oui non ? Je suis têtu à la moelle mais j’ai la chair tendre, oui moi aussi j’ai besoin de tendresse, comme un autre, et peut-être même plus. Ce qui ne retire rien au fait que j’arrive à faire sans. Nous sommes coriaces parfois, les hommes... Ce qu’on résiste ! Toute une vie, même, tiens. Ça effraie ça, la perspective que des gens subissent toute une vie le dégoût, et maintiennent la vie tant bien que mal, ça veut dire quoi, ça hein, quelle vie ! Pas une vie ! Pourtant c’est LEUR vie, et ils n’ont rien eu d’autre. Alors bien sûr me revient cette chère notion de la conscience, peu sont vraiment suffisamment conscients que pour souffrir à la hauteur des imaginations subtiles, mais déjà affreux, oui, même pour un abruti, mais un fin, un raffiné, lui, l’horreur ! Pas acceptable... Pourtant combien durent s’y résoudre ? Oh... Sûrement pas tant que ça. C’est déjà trop. Faut lire, par exemple, Houellebecq, c’est une vie ça ? C’est que souffrances, l’une après l’autre, l’une dans l’autre, c’est festival désenchanté, usé à l’os, limé aux rognons, ou presque, et les gens, en plus, ils te l’égorgeront une deuxième fois le malheureux, de la compassion ? Tu parles !... Ils t’en remettent une couche, on s’assure que le maccab est bien maccab ! Faut pas déranger pour se faire compatir. Que parti pris, la politique à portée de tous, les gens c’est que tribunaux exceptionnels, ou presque, chacun y va de sa petite théorie. J’exagère, quoi, j’exagère ? Quand bien même...
Bon, on s’en fout, toute façon le principe même de la vie consciente est monstrueux, en bien ou en mal ça se termine bien vite tout ça, aux suivants ! On est que de la génétique qui se mélange, se mute et transmet, des supports, voilà, l’homme est un support, toute sa valeur est là, la vie d’un homme ça vaut un support, à l’exact, au parfait. Depuis le big-bang ainsi, les ‘éléments’ s’arrangent dans tous les sens, jusqu’à nous, et bien après d’ailleurs, et ailleurs, aussi, c’est à prévoir, le seul hic étant qu’au temps des seuls organismes primitifs, plante animaux cailloux etc., il n’y avait pas la conscience donc ça ne posait aucun problème qu’il y ait, par exemple, des carnivores, ils faisaient le ménage, ils réarrangeaient la génétique, celle qui allait passer, et idem pour tout le reste, c’était juste une question d’arrangement le plus adéquat, le plus adapté, oh bien sûr, même les conditions ambiantes, les éléments, les grands cette fois, les saisons la météo le climat, comment la terre était hostile, ou clémente, tout cela aussi c’était d’autres encore éléments, et il n’y avait là que réarrangements en tout genre, l’univers qui faisait son petit marché, sa toilette quoi ! Mais là, depuis la conscience c’est vache à plus en finir ! C’est ignoble ! Et merveilleux, en plus ! Parce que la souffrance inséminée par la conscience apporte des splendeurs, la beauté y réside et pour cause, on n’a jamais vu une vache, être parfaitement heureux, béat au plus haut degré, créer de l’art. Encore, un singe il a ses larmes aux yeux, même le chien tiens, ça peut lui arriver, oh c’est passager et basique, mais ça augure déjà où ça peut aller l’évolution intelligente, et c’est pas joli-joli. Non, c’est beau ! Tout autre chose le beau, c’est dans la souffrance, là où ça creuse, du vice ! Si ça se trouve un jour comme dans le A.I. de Spielberg des intelligences suprêmes (relativement aux possibilités humaines)auront enfin évolué au point de comprendre au-delà, au point d’être en parfaite harmonie avec eux-mêmes, elles seront un arrangement heureux, mais pour l’heure, parfois je me demande si l’homme n’est pas un intermédiaire de l’évolution sacrément tordu, inapte, inadéquat presque, comme si la conscience était à l’étroit de corps si éphémères, comme ces insectes qui doivent muer, nous en serions encore au stade primitif, le papillon est à venir, en attendant la conscience souffre opprimée, d’une vie aux événements claustrophobes, et les futurs, ceux qui seraient adéquats, si ça trouve, comme nous ils apprendront l’histoire de la vie mais à cette différence près qu’ils verront le passage ‘humains’ comme le plus abominable de tous, le plus cruel, le plus insensé de génétique, comme si nous étions le moment de l’évolution où ses différentes plaques tectoniques s’ajustent, et ça crée des séismes monstres, la larve est en train de déformer de partout, c’est de la douleur comme un accouchement en continu, qui va se tenir sur des milliers de générations.
Heureusement qu’il y a bien plus d’idiots sur terre. La nature n’est après tout pas si cruelle que ça. Seuls quelques privilégiés ont accès à ses joies tortueuses. Le festin génétique, allez, en avant tout ça ! Les éléments…

Et tant que j’y suis, je me souviens, A. (toujours bien inspirée)qui m’avait proposé d’aller me faire faire un tour à l’étranger (avant de me traiter comme un étranger, hé hé, pas bête la gamine !), mais quoi, l’étranger fifille ? Tu rigoles ! Tiens, vas-y bouger un lépreux du point A au point B, hein, tu t’imagines quoi, hein, que le point B va lui faire du bien, oh, peut-être... Mais il en crèvera quand même de sa lèpre ! Parce que le mal est dans la bête, ni l’endroit ni la saison, non, ce genre de mal-là est bien plus subtile que d’aussi météorologiques et géographiques considérations. Le temps est sévère au pays des poètes.

Ecrit par Jokeromega, le Mardi 27 Décembre 2005, 18:11 dans la rubrique "2.Intellections".