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Il était une fois

J’ai envie de me faire plaisir, et donc, et d’ailleurs ça reviendra peut-être à l’avenir, un petit coup de machine à remonter le temps. Pour cette fois-ci je dépose un petit poème, mon premier petit poème ! Il faudra peut-être que je raconte comment j’ai commencé à écrire, je veux dire, vraiment écrire, pas pour prendre des notes en cours ou rédiger une présentation en classe. Non, vraiment, comme, une révélation, voilà, n’ayons pas peur des mots (et comment, les mots !).
Ce qui serait bien, si vous avez lu d’autres textes, ceux que j’écris en ce doux joueb au jour le jour, ce serait laisser vos impressions, comment ça a évolué, ce qu’on ressent comme évolutions, ou autre, n’importe, ce qui vient ! En fait, j’ai commencé une nuit du mois d’août 2002, un texte, haché, tranché, incisif ! Sous énergie, oui, de l’énergie pure, c’était peu lettré, même disons-le carrément, assez enjoué et finalement peu élégant mais... oh il y avait là quelque chose, oui c’était positivement palpable. Enfin moi je le palpe ! Puis, deux nuits plus tard, j’ai remis ça ! Tel quel, reparti à l’assaut, j’étais en train de revoir, deux examens à la rentrée, la seconde cess. savez... et j’enrageais très nettement, je voyais notre ingénieur civil de prof... il me sortait, pardonnez l’expression, mais il me sortait par les trous du nez, imaginez le type même de l’ingénieur borné, obtus, rigide, certain de ses positions, bien assis, assez gras même, ce qu’il faut de chauve (mais là-dessus on voudra bien être indulgent), une patinoire en plein air son crâne, bon, je sais que les polytechniciens sont loin de posséder le monopole de la laideur et de la raideur intellectuelle mais c’est tout de même une profession qui attire bon nombre de bien pensants, ça te calcule deux intégrales, ça te connaît Mac-Laurin, ça te fait un peu d’algèbre linéaire et, tout vite ça se prend pas à la légère, ils ont la science ! Enfin, c’est relatif hein, mais ah, dès qu’un être humain est un peu intelligent, mais je dis bien, un peu, sur le champ il s’empresse de briller sur le commun des mortels. Voyez le tableau... autant dire qu’il me haïssait. Et je dois reconnaître qu’encore à ce jour il ne m’est que maigrement sympathique, du reste, c’est aussi un pauvre type, mais il n’est pas le seul, je le lui accorde ! Au moins ça pour lui. Et donc, deuxième texte, au panache, plus encore que l’avant-veille, de la frime, la classe balbutiante ! Oh, j’en rajoute, la nostalgie que voulez-vous, on se raccroche, pour dire de, et soit, pas mal et là, quoi, c’était, ah oui, c’était sept jours plus tard – je le sais, j’ai les dates... – ma première, ma mignonne poétique ! Comme ça, à l’inspiration, mais vraiment, et faut se remettre, bien comprendre, sans rien de préalable des mots, juste le parler de tous les jours, avec un peu d’acquis des cours, et rien de littéraire dans ces cours donc vraiment, à l’instinct ! Voici ce qu’il en fut :

Sentiments

Un poème,
Pas la vie de bohème,
Elle je l’aime,
Elle de même,
Pourquoi alors !
Car alors.
Peu importe,
Je sais comment ouvrir la porte.
Pourquoi Dieu l’écrire ?
C’est animal,
Et même si ça fait mal,
On peut en rire,
Car déjà à l’horizon,
Se profile la rédemption.
Oui je sais,
Parfois je frise la vanité,
Au moins,
Je suis mon propre témoin.
J’ai tort ?
Prouve-le !
Si tu ne trouves ce le,
Je suis ton mentor.
Pour les enfants les billes,
Pour nous un jeu de quilles,
Pourtant n’est jeu la vie,
Me reste la plume à vie.

Oh, c’est un peu à l’emphase, fort sincère, c’est joli même, il me semble, mais ce que j’ai prolongé bien des pensées depuis, je manipule autrement le prisme de la vie, plus le même animal... A l’époque je me souviens – trois ans et on voit ça comme il y a une autre vie de ça, mais au fond, oui c’était presque une autre personne, enfin, j’étais à la charnière, oui, sans le savoir c’était la frontière, sauf qu’une fois quitté, le pays d’origine appartient à jamais aux souvenirs, ce n’est pas le genre de voyage dont on revient, à l’époque disais-je, oui, je ne savais ce qui m’attendait mais le radical s’est produit comme un appel, un vide à combler, je me disais qu’il y avait affaire à faire, pas encore une mission (et toujours pas d’ailleurs !), rien d’un projet(ça par contre...), mais, comment dire, je sentais comme un petit quelque chose, une intrigue, puis aussi faut dire, c’était ça ou les formules bidons d’un cours sénile, mais surtout, oui je crois que, il s’agissait de quelque chose repoussé depuis longtemps, dont je ne soupçonnais et du reste, comment eussé-je pu!, dont je ne soupçonnais la portée, l’ampleur à venir, l’envergure définitive, et me voilà d’écrire, un poème, deux poèmes, trois poèmes, dix poèmes ! Puis passé une inspirée douzaine je reprends le train-train académique, un an comme ça, à perte de temps, ou presque... enfin, c’est de l’expérience tout ça... Et là j’ai repris, au plus mal dois-je reconnaître, alors que je sentais le sol chaque jour un peu plus se dérober sous mes pas vacillants mais vraiment, sans théâtre, je le dis, sans image, littéralement, il se dérobait le caillou ! Alors j’ai fait mon poète, c’était bien, oh c’était douloureux, moi l’écriture ne m’a jamais consolé, que du contraire, elle déterre tous les cadavres durement enfouis, et au grand jour ils puent encore plus... Mais c’est ainsi ! Et ça risque de le rester, quoique j’envisage l’avenir de façon tolérante, je suis ouvert à ses propositions ! Allez, approche mon petit, n’aie pas peur !
Dernièrement moins de poésie, presque plus en fait, beaucoup de textes, plus pratiques pour une dialectique de la pensée, bien précise, bien claire, j’expose. Après faut voir, ça plaît ou pas. Nous y revoilà... Pour l’heure, enjoy !
Mais, hé, ho ! Si ça plaît ça coûte rien de le dire, et même, si ça plaît pas faut encore plus le dire, je défendrai ma viande et vous exposerez ma carcasse, je prends le pari, faites vos jeux ! Soyez (bon) joueur bon sang, le joueb va se faner si ça continue.

Ecrit par Jokeromega, le Mercredi 28 Décembre 2005, 00:15 dans la rubrique "4.Si j'étais poète".


Commentaires :

  Vendredi
28-12-05
à 02:26

Alors, je fais un signe, pour que tu ne ferme pas ton espace et parce que je l'ai découvert aujourd'hui, après avoir lu tes commentaires chez Chrysalide.
Je reviendrai !

  nolita
28-12-05
à 10:41

Re:

moi aussi j'viens dire bonjour, joyeux noël, bonne année, joyeux anniversaire, joyeuses paques....enfin juste pour que ce joueb ne fane pas tout de suite! bizzzou

  Jokeromega
28-12-05
à 14:24

Oh, merci à toutes les deux, oui, assez fatigué, dans tous les sens du terme, je prends beaucoup sur moi, en même temps j’en ai besoin de ce joujou alors je continuerais de toute façon, contre vents et marées, enfin, il me semble... Mais je n’aurais pas fermé, j’aurais juste cessé d’y écrire, tout ‘simplement’. C’est ça mon faner, il resterait quelque chose mais ce ne serait plus la même sève. Enfin... Merci en tout cas ! Ça encourage...

Sourire.