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Ces pensées qui abîment, Agence cybernétique de songerie adulte

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Mes ancêtres l’univers

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J’aime à penser qu’il n’est d’absolue connaissance ni de si savant savoir,
Le raffinement réside dans la conscience...

À sa mémoire,

Et l’univers…

Prélude

 

La bataille fait rage, les idées fusent mais les instincts bombardent, combien ne doit-on pas s’armer de patience, des pans entiers de rêves sont anéantis, réveil cauchemardesque, des souvenirs guettent, les passés traquent, le prochain peut-être votre sniper, le mal à tout instant peut surgir, les maîtres de la poésie s’envoient eux-mêmes en première ligne, de la chair à passion, le temps coule les mots trahissent, pourtant personne ne les espionne, c’est une guerre abandonnée, nul média nul reporter pas même la plus insignifiante colonne de chronique, la faim est imperceptible, votre cause n’a de raison que la vôtre, une souffrance anodine, des gestes transparents, aucun gallon ni titre de gloire, vous n’intéressez personne...
Cependant les forces s’activent, l’offensive approche, la colère gronde, le mal s’est engrossé, le temps s’est goinfré, l’explosion sera dantesque, qu’on ouvre bien grands les yeux, pas de poudre jetée mais feu d’artifices garanti, du ciel viendra la foudre, attaque grandiose, ma guerre éclair, elle a commencé.
Les gens arborent presque tous des mines antipersonnelles, dociles il vont à la mort, le travail bien payé... Ou moins bien, selon capacité agressive, les nouveaux tueurs signent des chèques mais au fond l’homme est resté fidèle à ses tactiques. Survivre sans trop y songer... Mais quelque part, en un lieu secret des ogres de surface, espace reculé et bravement gardé, enfoui en les profondeurs, je fis un songe horrible, c’était la fin de guerre. Qu’on se rassure ! L’âme ne repart jamais en paix par ce tumulte qui arrive, mon peuple a trop souffert la bêtise ses manières qui oppressent, il connaît le mal... Meurtres poétiques, génocide onirique, qui rêve est crucifié... Et tant mieux, ceci ma chair et mon sang.
" Baudelaire, ceux qui vont souffrir te saluent. "
Entrée dans l’arène, la foule furieuse, qui donc ose ainsi s’opposer à la loi du rigide ! On ouvre les cages, les mots sauvages sont lâchés, envoyées les habitudes, supérieures les croit-on, or prend place un étrange phénomène, le condamné à mort retourne les habitudes contre leurs expéditeurs, ils comprennent alors, tous sont condamnés, mais c’est dans l’arène que se fait la différence. Le spectacle est unique et farouche, Charles remet épée de bois et couronne de fleurs pour récompenser telle bravoure, le coupable libéré, la foule acclame, elle ne peut de sa position réaliser que la couronne fait mal et que l’épée a déjà servi, c’est un impitoyable recommencement, jusqu’où ce jeu macabre ?...
Le Colysée se vide progressivement, il ne reste que la mémoire les combats d’antan, quelques traces de poussière et de sang, d’encre et lumière, mais déjà l’édifice vétuste, d’autres s’érigent, et d’autres encore, et encore... Ils ne font que prolonger l’oubli...
Les gladiateurs n’en ont que plus de mérite, ils savent le vain du combat, pourtant le pratiquent vie entière, pour le plaisir d’être marqués, leurs faits d’arme sont la blessure la rupture, des hommes qui œuvrent dans l’espoir d’un jour qui sait, peut-être un peu de liberté... Juste une fois !
À présent, laissez l’inédit vous désarmer de l’ordinaire des jours paisibles.

Ecrit par Jokeromega, le Mercredi 4 Janvier 2006, 02:10 dans la rubrique "Mes ancêtres l’univers".