|
Riez! Bande de penseurs...
L’humour est la synthèse parfaite entre le corps et l’esprit.
Toutes les sciences du monde ne feront jamais d’un homme plus qu'un homme, mais l’humour évapore toutes ces considérations mesquines et infâmes. Rire aide à mourir. C’est cool.
Ecrit par Jokeromega, le Mercredi 1 Mars 2006, 19:53 dans la rubrique "3.Microthéories".
| |
Strangule
|
C'est cool. Mais je reste perplexe en vérité devant "Rire aide à mourir" qui selon moi ne colle pas vraiment avec les deux phrases qui la précèdent... Quel penseur a écrit ça ?
|
| |
Jokeromega
|
C’est de moi, je ne cite pour ainsi dire jamais, mon taff mental me suffit, et ma vanité l’encourage.
Si, c’était lié en fait, l’idée étant que tu as beau exceller au paroxysme que se puisse, grand mathématicien, philosophe, physicien, poète, etc. tout ton talent et de toute son envergure de toute son exponentielle, à son faîte de maîtrise, aussi savant aussi Goncourt aussi génie fasses-tu, au bout du bout, ta condition (humaine) reste identique, et même ! elle empire car plus tu développes tes capacités de réflexion plus tu réalises à quel point tu n’es rien ; parce que beaucoup peuvent dire " on n’est rien ", mais l’intégrer en toute appréciation mentale est autre chose, c’est plus profond, c’est de l’indélébile, ça s’effacera pas au premier amour venu, et même à toucher le bonheur il resterait un coin privilégié de ton cerveau qui sait quoi, pas dupe, pas oublié. C’est là que l’humour intervient, car l’humour est un mécanisme spontané, à la fois raisonné et ressenti, physique et spirituel, et lui seul il me semble, peut outrepasser cette conscience de la condition humaine, car il n’esquive pas ton intelligence, au contraire, il l’invite, et il n’oublie pas ton corps, au contraire, il le console, il l’apaise, pour un temps ! Si tu arrives à enchaîner suffisamment de rires je pense que ta vie est comblée un peu, ça aide à faire passer la pilule, d’où " rire aide à mourir ". |
| |
Strangule
|
D'accord... aprés ça je n'est plus rien à redire! Tu m'impressionnes... pout tout te dire la première fois que je t'es lu j'ai pensé que tes paroles étaient trop intelligentes pour découler de tes propres idées... je t'imaginais un livre à la main, reformulant chaque point qui te semblait intéressant pour qu'il semble être de toi. Tout ça me fait maintenant penser au film Will Hunting (as-tu vu ?), je te prenais pour le dragueur faux génie du bar et tu te révèle être le surabondé d'indelligence... |
| |
Jokeromega
|
Oui je l’ai vu, excellent film, excellente interprétation (peut-être un chouïa surjoué par moment, mais c’est du cinéma après tout !), et... j’apprécie beaucoup ton analogie, tu me flattes... bien qu’il s’agisse de flatterie exacte :o)
Et concernant les livres, tu sais quoi ? En fait, j’ai vraiment très peu lu, pour un écrivain – non publié, d’abord parce que jusqu’environ vingt-deux ans je ne voulais pas faire face à ma conscience, par effroi de ce que j’y trouverais (je savais que ça ferait mal ; et j’avais raison), ensuite parce qu’une fois lancé, et ça fait trois ans aujourd’hui, je suis la plupart du temps soit omnibulé par mes propres réflexions, ce qui fait que dès que j’entame lecture le moindre mot fameux me renvoie à mon intime raison, soit je suis indisponible à la sérénité nécessaire au lecteur pour diverses raisons de chahut, voilà voilou.
Dis, non mais, c’est bizarre, tu écris de belles phrases mais tu " commets " des fautes délirantes, du genre " la première fois que je t’es lu " au lieu de " la première fois que je t’ai lu ". Enfin, ce n’est pas un reproche ! Je suis intrigué, simplement. C’est comme si ton niveau grammatical et orthographique était en plein décalage de ton phrasé abouti, une incohérence remarquable, et, oui, remarquée. :o)
Et merci encore pour toutes ces flèches animées, ça fait plaisir, ça encourage. Merci. |
|
à 18:10