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Les mille et une nuits

Je n’ai jamais connu l’amour. Par contre il me semble avoir souvent rencontré le chagrin amoureux... D’êtres réels ou fictifs.

Hier soir, vers quoi, 1h30, je mets un terme à la cession (quotidienne, je sais, on est intoxiqué)neteuse. Puis, comme souvent, j’imagine une situation, assez brièvement d’ailleurs et m’engage alors dans une succession de dialogues en tout genre. Ainsi me vint cette petite " déclaration ". J’ai remarqué, il est très efficace, en tout cas en ce qui me concerne, se faire ses propres situations de dialogues (à défaut de correspondant réel mais de toute façon je suis moins décevant), régulièrement je débouche sur de surprenants imprévus.

Ah ! Que n’ai-je pas vécu mille rencontres !

À huis clos intime, évidemment... Mais n’empêche, ces furtifs univers existèrent, qu’importe leur matérialisation ou pas, s’ils furent pensés alors c’est l’existence sur le champ. Et puis, la chimie qui s’excite entre neurones, si ce n’est de la matière cela ! Bien sûr, c’est bien aussi (parfois...)de rencontrer d’autres chimistes, ça donne du goût à sa potion. Mais hé ! On fait avec ce qu’on a. Alors je me dis pas mal. Voilà, " Pas mal mon petit gars, tu te débrouilles comme un chef ". Et pour cause, je suis mon propre maître (je crois), ça d’acquis ! (je crois) 

Mais tout cela n’a qu’un temps, on finit par se lasser de soi-même. Oh... Je l’ai envoyé le roman, on verra... On verra... Mais je les connais mes cocos, pas très impliqués ceux-là, faut la chance, ou le piston. Il y aussi la question du ludique de l’œuvre, ma grande obsession. Je me sais écrire de pertinentes réflexions, je reconnais que je suis inédit, mais l’instantané plaisir, la curiosité qui tiraille, voire dévore, celle qui prend le lecteur pour ne le recracher que deux cents, trois cents, sept cents ! pages plus loin, celle-là ! Ah... C’est pas gagné d’avance, c’est une gamelle capricieuse, faut taper juste, faut taper fort et ce d’entrée de bal, BAM, BAM BAM, sinon ça tangue déjà, le malheureux fout le camp, arrivedercci ! Puis plus rien, déjà fini, remballé dégagé, au suivant ! C’est ma douleur ça, tout le temps, à y penser et ressasser puis évidemment on finit par s’être trop relu et ça ne rime plus à rien, horrible ! Les faits :

J’ose plus y toucher au roman, même pas le coup d’œil, je sais. Je me ferais du mal. Plus capable, j’en ai trop creusé de l’affaire, elle m’a eu. Et maintenant quoi ? Oh... Comme dab, j’essaye d’égayer la routine, sans trop de succès, ni catastrophe non plus, faut pas croire, on est solide quand on veut sait. Donc je prolonge. Toujours. À se demander... et je m’en demande ! Ah ça oui ! Bon sang mes idées ce qu’elles virevoltent, c’est feu d’artifice tous les jours, ou presque, en bien ou en mal... Souvent entre les deux. J’alterne, etc. Et puis quoi ? La routine, j’ai dit. Encore. Et encore. Et après ? Les refuges je suppose, les faux-semblants, le temps... de passer le temps. C’est un thème ça, le temps qui passe, et n’ignore pas (lui !). Mais tout ceci dérive bien pâle, ce n’est pas correct, je devrais faire l’effort, raconter des encouragements, parce que, quand je vais relire hein, ça me situe où tout ça ! Je sais, je sais...

Ecrit par Jokeromega, le Mardi 15 Novembre 2005, 15:37 dans la rubrique "2.Intellections".