Je souhaite la mort des cultures, TOUTES cultures. Je suis pour l’éradication de la diversité linguistique.
Je veux mon art, infini, immortel, tyrannique, absolu. Je veux mon style, absolu, aussi. Je veux... pour tout vous dire, je veux davantage, mais c’est encore à déterminer. Je veux l’impossible, et ça rend la vie impossible.
Les cultures noient, les langues meurent, l’univers écrase.
Bon, c’est juste un mauvais moment à passer, la vie.
Faites un vœu pour moi si vous voyez un météore passer. On n’y croit pas mais ça fait beaucoup du bien.
Rien à signaler, vraiment, il n’y a rien à signaler. C’est triste. Et c’est pas près de faiblir. Encore un peu, il en reste encore un peu. Il faudra tout consommer jusqu’au dernier péché de conscience. Il en reste encore un peu.
J’ai jamais aimer apprendre. Jamais. Déjà, petit, enfant, candide, sans savoir, je savais. Faut jouir. Y a que ça. Mais c’est parti, ça aussi. Il n’en reste plus.
Mais COMMENT peut-on se réjouir des savoir ! et s’épanouir de connaître ! Calamité des calamités (pour vous dire jusqu’où ça peut aller ce malheur), je finirais par donner raison à ce déchet de Rimbaud. Ils sont fous ces savants, ces lettrés, ces heureux salauds !
Allez, coucouche panier, pas la peine d’en faire tant, une passade, d’autres viendront, on connaît la chanson.
