Tout d’abord, je suis heureux qu’ici te plaise de plus en plus. Ça me fait toujours plaisir ce genre de " congratulations ".
Ensuite j’ai bien aimé ta représentation des arts ; elle est intéressante.
En ce qui me concerne, je suis toutefois un cas un peu à part. À la base, par rapport à l’art la culture et les savoirs, j’étais principalement un être pas impliqué, désintéressé, et dont la cause était le manque et dont le but était la recherche de jouissances basiques, simples, directes, efficaces.
Les choses ont changé. Je suis devenu une créature plus élaborée. À présent il m’arrive aussi, et même surtout, de jouir grâce au beau et au sublime, l’art donc (dans sa définition baudelairienne). Je crois en outre que cet intérêt nouveau n’est pas venu d’un désir de partage ou de découverte, mais d’un orgueil démesuré et malade et tyrannique.
Enfin, tout ceci reste une représentation allégorique ; je tenais à le préciser.
Ah oui… je dirais que j’oscille entre d’une part la soif curieuse (et presque candide)de connaissances et découvertes, et d’autre part le fantasme (vilain et magnifique)de gloire et grandeur et infinité et éternité. Il m’arrive néanmoins, et très souvent d’ailleurs, de sombrer dans un sombre néant mental affectif. Il m’arrive aussi d’être humble, beaucoup plus rarement. Et enfin, pour reprendre ton allusion à la grande confrérie des hommes, j’aime quand même pas mal les gens, c’est juste que je suis difficile et exigeant. Mais j’aime, oui j’aime... c’est pas nécessairement facile mais ça fait du bien en fin de compte.
à 13:34