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Ces pensées qui abîment, Agence cybernétique de songerie adulte

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À deux doigts de craquer

Plus que l’intelligence,
C’est l’énergie,
Et un zeste d’extravagance,
Qui fait le génie.

Je suis au bout du rouleau,
Pourtant il faut remplir la page,
D’une histoire légèrement anthropophage,
Elle me bouffe les cartilages,
Je nage sans air et sous l’eau.

À chaque jour suffit sa peine,
Oui, je veux bien ! mais le calendrier s’acharne,
Je paie le prix fort... je me décharne.

Certes la flamme vacille dedans l’obscurité...
Vois ! La lumière t’attend au bout du tunnel ;
La lampe du génie partage ton intimité !
Mais ses piles ne sont pas éternelles...

Recharge ! recharge-toi ! s’embrase ton être !
Frappe ta poitrine et marche !
Ne jette pas demain par la fenêtre !
Il te réserve la plus belle des arches !

La vie humaine est si dure,
Humains ! humains ! écoutez :
Elle est si dure...
On se bat pour exister ;

Un souffle ! Quoi de plus ?
Nous voilà définis, circonscrits...
Nous voilà dans de beaux draps !
Pour nous point de répit.

Lisez... lisez ! Blogueurs, voyeurs, amis lecteurs ;
Je sais ! toi aussi dans le secret,
Ton âme s’agite et prend peur,
Je sais ! les hommes fuient comme des voleurs.

Vends-moi un peu de tranquillité !
Prête-moi un faux-semblant !
Ils implorent le divertissement ;
Au réveil ils préfèrent la surdité.

Je sais ! ces malheureux vont très mal,
L’espoir les a grugés, il a menti ! il a triché !
Dans nos cimetières chacun est fiché...
Bienvenue en terre occidentale.

Mes frères adorent l’euthanasie,
La souffrance leur fait horreur,
Ils n’assument plus la vie,
Tueurs ! dans le ventre de ma sœur...

Tueurs ! joyeux tueurs !
Par amour humanitaire !
Qui ouvrent leur cœur,
J’ai tout vu ! leurs vipères...

Après le cœur les frontières ;
Aimons-nous les uns les autres !
Oui ! Tout ! tout sera ouvert !
Du déluge ils sont l’apôtre.

Chez Nous la honte fait rage,
Esclavage, colonies et Shoah,
Que de péchés en héritage !
Dieu est mort !
Tous nos péchés...
Rupture d’antéchrisme !

Venez à moi ! opprimés ! mes petits...
Venez piller le blanc pécheur,
Crapule ! il vit sur votre labeur...
Coupable ! Parole de Trotsky.

Les envahisseurs se frottent les mains ;
Voilà une proie qui creuse sa tombe !
On n’a jamais vu ça !
Le mouton fournit le couteau...

Aiguisez ! Nos mères avortent,
Aucun danger ! Nos filles vomissent,
Et les quartiers débordent,
D’une boucherie les prémisses...

Les futurs cadavres baissent le regard,
Vite ! aux urnes ! politique de l’autruche,
On reconnaît un cocu à son canular,
Interdiction de réel, bouche cousue, on se mouche !

Sinistres. Nous sommes sinistres.
La bande de rats quitte le navire,
Où sont les officiers ? plus de chef !
Mais présents ! pour les griefs...

L’horizon s’obscurcit de jour en jour,
La funeste machine fonce vers le mur,
Affamée, elle dévore les récalcitrants,
Je t’implore ! est-il encore temps ?

Où que tu sois... émerge !
Peut-être moi... peut-être toi,
Où que tu sois... émerge !
Console notre désarroi.

Qui sait ?
Un jour, des ruines...

Ecrit par Jokeromega, le Lundi 15 Octobre 2007, 23:16 dans la rubrique "4.Si j'étais poète".


Commentaires :

  inconsciente
15-10-07
à 23:45

Ce poème (très musical) est vraiment génial.

:)

  Jokeromega
17-10-07
à 01:06

Re:

Merci !

PS: pas si inconsciente que ça..


  Ponticul Maxifesse
17-10-07
à 18:08

Salopes branhées tectonique

Ce soir, pas à chier, je nique

Mais bordel danser c'est pas mon tripe

Va falloir se saouler, se remplir les tripes

Boîte de nuit pompe à fric

Putasses pompe à bite

Pour au fond du puis comme une tique

Qui passe, attendre un coup frénétique

Queue bandante serrée contre une cul

Ce nègre se frotte à une blonde hurluberlu

Boîte de nuit grouillante de vice

Au chiotte vite ! bien que déborde de pisse

Ultime refuge sous terrain

Pour une homme qui ne demande rien

A l'écart, loin du bruit

Pour tard finir sa nuit