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J’ai trouvé un oiseau rare

En attendant la prochaine mise à jour, je vous renvoie à un " bel esprit ", pour reprendre ses propres termes, qui sévit sur la toile sans pseudo ni pincettes. Au vu et su de tous, l’homme – il se dit chevalier, prince, et roi... – effectue un magistral pied de nez aux lieux communs et bonnes consciences.
Sulfureux, convaincu de son bon droit, hautain et altier, monsieur de Izarra fouille les entrailles de notre société moderne de son verbe aiguisé. Sans surprise, les réactions épidermiques se bousculent à son portillon ; quolibets, crachats, appels à potence... Notre fieffé aristocrate, du haut de sa tour d’ivoire pixelisée, écarte le vacarme de la " roture " d’un revers de la main bien placé. Le dandy se pavane... Méfiez-vous de son sourire, trop persifleur pour être honnête ; à ce niveau-là on lit entre les lignes ! sinon on se fait traiter d’abrutis simiesques, de gueusaille de bas-fond, voire de pantins publics crétinisés...
Outrancier et coquin, ses qualités semblent nourrir à merveille ses défauts. Mais suffit d’éloges, cet homme-là est un rat doré qui se passe de commentaires.
J’ajouterai donc, en guise de conclusion, que je l’accorde sur au moins un point, et non des moindres, – c’est un bel esprit ! (et un beau salopard)
Bon surf... et bonne nuit !

Ecrit par Jokeromega, le Vendredi 6 Juillet 2007, 04:34 dans la rubrique "2.Intellections".


Commentaires :

  Raphaël Zacharie de IZARRA
08-10-13
à 10:11

La vérité de la littérature

A ces auteurs prétentieux qui pour entretenir leur prestige artificiel veulent faire de leurs activités livresques un impénétrable mystère, à ces vaniteux qui pour expliquer ce que sont les Belles Lettres se croient obligés de sortir de savantes phrases gonflées de vent, à ces faux inspirés qui évoquent le génie des mots en termes aussi creux qu’alambiqués, à ces graves et plumesques membres du sérail littéraire qui aiment enfumer leurs lecteurs avec des considérations aussi sophistiquées que vaines à propos de leurs oeuvres, bref à ceux qui font tout un fromage de l’écriture, je réponds que ce sont des cloches.

Non, l’art de la plume ce n’est pas du délire d’intellectuels affectés. Les baudruches verbales n’ont pas leur place dans l’authentique création lettrée. Les jeunes hallucinés au regard rimbalesque et les vieux cons au ton solennel qui parlent de lettres avec trop de sérieux ne sont pas crédibles.

Celui qui prend des airs importants, emploie des vocables ampoulés, affiche une mine tourmentée et pénétrée pour dégoiser sur les muses, celui-là n’a pas compris que la simplicité est le miel royal de la bonne, de l’unique, de la vraie esthétique de l'écrit.

Les auteurs ennuyeux se reconnaissent à la fatuité avec laquelle ils discourent.

Lors de leurs longs et austères entretiens, ces brasseurs de vide aux regards concentrés prétendent non sans une ostentatoire complaisance que des processus créatifs complexes, des mécanismes secrets et hermétiques les poussent à écrire de grandes choses, d’intimes révélations, d’impérieuses pensées, de fatales vérités, d’inavouables flammes, sous peine de pseudo “naufrage intérieur”, de “liquéfaction sociétale inter-relationnelle” ou encore plus risible, d’”atomisation artistique”...

Du pipeau en réalité.

Le chef d’oeuvre véritable, c’est au moment où ils s’y attendent le moins, de leur foutre une bonne grosse tomate bien fraiche et juteuse sur leur fumante tronche de courge !

Une tomate en pleine poire, voilà la glorieuse littérature.

Le Verbe digne de ce nom se reconnaît immédiatement à sa couleur, sa saveur, sa maturité, sa consistance, son acidité et sa température. Elle ne fait pas de chichi, la “dame des mots” : c’est tout simplement un solanacée reçu en pleine gueule.

La vraie littérature rafraîchit toujours les idées.

VOIR LA VIDEO :

http://www.dailymotion.com/video/x15k7pw_la-verite-de-la-litterature-raphael-zacharie-de-izarra

Raphaël Zacharie de IZARRA