Ces pensées qui abîment, Agence cybernétique de songerie adulte

Moi je ne suis pas sure d’être d’accord avec cette idée, même si elle n’est pas encore développée. Chacun sa conception du chagrin, du malheur, du coup de blue, ou autres humeurs tristes. Moi je crois que des fois on est triste sans raison, d’autre fois on a tellement de raison d’être triste qu’on ne l’est même plus. Il y a des gens qui se ruinent la santé avec l’alcool, les cigarettes et la drogue sans raison, juste parce que ceci entrainant cela ils finissent par croire qu’ils ont des tas de raisons et à force de se détruire ils ont une raison toute trouvée : leur dépendance.

C’est sur avec l’âge les pleurs sont plus réalistes parce que les modes de vies sont plus adultes. Y’a quoi dans la vie d’un adulte, le travail, les enfants, la femme… est ce que c’est plus réaliste de pleurer parce qu’on est au chômage plutôt que de pleurer parce que notre petit ami de deux semaines nous a quitté ? Tout le monde dit oui, mais pas forcément ! Si on faisait une échelle pour classer l’importance de chaque chose dans chacune des deux vies, il n’y aurait de toute façon pas les mêmes choses à classer. Si un homme pleure parce qu’il s’est fait larguer par sa femme, c’est forcément plus important que si une jeune fille pleure parce qu’elle s’est faite larguer par son petit copain. C’est quoi le plus important ? L’age, la durée de la relation ? Parce que la jeune fille en question pourrait pleurer pour un devoir raté, pour s’être faite engueulé par son père, pour n’importe quelle autre contrariété que de toute façon aux yeux des adultes ca ne serait que caprice de gamine. Mais est ce qu’il y’a des devoirs, des petits copains ou des pères râleurs dans la vie d’un adulte ? Non. Alors est ce qu’il aurait des raisons de pleurer pour ça. A chacun son chagrin. A chacun sa vie.  

Hé ! J’aime bien ton développement ! Voilà, je sais maintenant, je lance une idée et tu fais tout le boulot à ma place, comme, hm, voilà, je suis le roi de la jungle et je laisse les lionnes chasser à ma place ! ( :o) )
Non, plus sérieusement, tout d’abord, moi non plus je ne suis pas sûr d’être d’accord avec cette idée et à tout révéler, je ne le suis avec aucune de mes idées, enfin, jusqu’à un certain point, tout être fait de chair et de sang a besoin d’un minimum de tangible, de ‘à quoi s’accrocher’, mais au final, il y a trop de nuance dans ma tête que pour ne pas sentir qu’effectivement, le doute de chacune de mes idées est en latence perpétuelle mais... Ceci que j’énonce est trop théorique et assez facile, au fond, pratique de relativiser pour s’extirper plus ou moins habilement d’une situation dont on est l’auteur et qui s’avère difficile à défendre. Hm... C’est assez juste comme perception, j’ai envie de t’en congratuler.
Disons que j’aurais peut-être été plus heureux d’exprimer ceci plutôt tel que :
Avec l’âge les larmes ont plus d’épaisseur, elles coulent le long de joues plus creusées, et elles s’affaissent plus profond, on devient des êtres plein de rétention, on accumule sa vie.
Enfin, cela encore est tributaire de l’unique de chaque individu. Oui, à chacun sa vie.