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Ces pensées qui abîment, Agence cybernétique de songerie adulte

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Le point absolu

Je suis un peu débordé en ce moment. Lectures, actualité (de plus en plus " explosive ", c’est le moins qu’on puisse dire), débats télévisés, présidentielles... et bien sûr, last but not least, le roman. En attendant de plus amples informations, je vous sélectionne 6 liens qui m’accompagnent depuis quelques temps déjà.

Dantec
RING
Le Nouveau Réactionnaire
Répliques
Crachats d'étoiles
La page de Pierre Cormary

J’espère qu’ils vous goûteront.
Qu’on ne s’y trompe pas, je brûle de partager mon histoire dans son ensemble chronologique de la première à la dernière ligne mais je dois au préalable m’assurer que cette fois c’est bien la version définitive que je mets en ligne. Je retravaille l’ouvrage de A à Z et publierai son début dès qu’il m’est acquis que ce début est le bon. J’y vais à pas de velours car les débuts et les fins sont des êtres délicats.
Par ailleurs, j’ai toutes ces idées qui m’assaillent pendant la journée et qui volontiers alimenteraient une petite note d’intention vite fait. Or je suis débordé – puisque je vous le dis ! Le roman me bouffe la vie – au sens littéral du terme. Tenez, tant que j’y suis, je vous rapporte ces fragments d’une cyberconversion cette après-midi. Ça m’épargnera d’en ajouter sur mon état d’esprit.

- A toi maintenant... parle-moi de toi.
- Ça suit son cours.
- Ton roman ?
- Oui, j'ai fixé la fin et le début ainsi que les divers protagonistes. Le squelette est en place. Reste à travailler les organes et la texture. Je m'améliore. Tu verras. Mon style a encore pris des galons ! J'en ai encore pour quelques mois ceci dit. Je ne presse pas. Je veux un produit fini impeccable.
- Bien.. et à côté de ça.. tu me parles toujours du roman mais jamais vraiment de toi. Ton œuvre t'aurait-elle englouti ?
- Passionne-toi pour l'œuvre ! Un peu d'ardeur ! Quand tu as la fibre, c'est tout qui y est relié. C'est comme un goulot d'étranglement, l'univers entier passe par ce goulot et se fait recracher à la sauce, ta sauce. Je pourrais t’énumérer ce que je lis, étudie, espère, crains... L’essentiel est que tout passe par là. En tout cas pour le moment. Pas de grandes œuvres sans grands sacrifices. L'art n'est pas indulgent lui. Merde, je suis vraiment le monstre de service !
- Les deux derniers points m’intéressent.
- Lesquels au juste ?
- Espérance et crainte. Tu caches tellement bien ton humanité.
- Humain, trop humain.
Disons qu'à moyen/court terme j'ai tout misé sur le roman. Tant que je ne suis pas publié écrire est mon obsession. Après je pourrai souffler un peu. Non pas me reposer sur mes lauriers, non, souffler un peu. Tu comprends, je l'ai en moi. J'ai besoin d'écrire pour exister.
- Oui un peu de repos, c'est-à-dire une quinzaine de jours pour toi.
- Holà! Holà! Faut pas abuser non plus, quinzaine de jours... c'est l'éternité que tu me demandes !
- Certains ont besoin des autres ; toi tu te suffis à toi-même, toi et ton travail.
- Par l'écriture je pourrai me répandre et par la lecture (dans une moindre mesure) je reçois les messages des mondes entiers (les mondes de chaque époque, chaque cerveau, chaque âme).
- Tu vas t'épuiser. Un jour va arriver où plus rien ne jaillira de ta plume. Ce jour-là tu feras quoi ?
- D'abord je perce. Ensuite on discute.
- Mais percer.. tu veux dire être publié ? Ou tu souhaites une reconnaissance ?
- Les deux iront de paire (ils ont intérêt...). Mais rassure-toi, il faudra bien que je me case. Ne t'en fais pas, je ne perds pas de vue cette nécessité. Je la laisse en jachère, simplement.
- Sauf que la terre va s'assécher.. se flétrir.
- Je vois ce que tu veux dire mais je suis sur la bonne voie. Je sais que mon écriture va percer. (Tôt ou tard... N’est-ce pas ?) Lis-moi, sens-le !
- Alors tu dois avoir raison !
- Tu verras..
- Je verrais...
- Mais je sais ce que tu dis. Je le sais. Je le vis. Je le surmonte. C'est un combat de chaque instant.
- Je m'en doute bien.
- Il faut s'armer de courage, de patience, et de foi. Je vais finir par jaillir. Y aura pas assez de mains pour me récolter !
- Tu me préviendras et je prendrai un parapluie.
- Tu n'as qu'à comparer mes écrits d’un mois à l’autre. Vois les progrès ! Je suis en marche. Qui pourra m'arrêter ? Qui ? Je te le demande ! Réponse: une meuf.
- Je lis, je lis et je compare, spontanément.
- Alors ?
- Alors je ne me sens pas à la hauteur pour juger. Il y a sûrement du progrès, ce que je vois c'est que tes premiers écrits me semblaient plus vifs, moins réfléchis et peut-être aussi parfois moins lourds. Mais tu captives toujours autant.
- Les premiers sur ce blog ?
- Oui.
- Tu soulèves un point qui m'intéresse, cette question de "lourdeur". Je m’efforce inlassablement de n’y point sombrer. Mais il est difficile de juger de sa propre lourdeur (sauf à se relire avec un an ou deux de recul). Ton avis m'est précieux.
- Et d'un côté, quand on dit lourd on entend aussi riche. Les passages qui sembleront lourds pour le lecteur moyen en impressionneront d'autres.
- Oui, c'est bien là toute la difficulté. Faire le tri entre la mauvaise formule et le mauvais lecteur.
- Moi par exemple, je soupire devant les longs paragraphes mais je lis jusqu’à la dernière goutte. Parce que c'est lourd, mais c'est du lourd.. si tu vois ce que je veux dire.
- Je ne peux mieux voir.
- Voilà. Et généralement tu es plus lourd riche que lourd gras.
- Certes... Restons vigilant ! On s'enferme sans s'en rendre compte. On végète dans sa bulle créatrice.
- C'est certain. Mais lire justement doit t’aider à te rendre compte.
- Me relire ou les lire (les auteurs) ?
- Lire.
- Je lis beaucoup à présent, j'ai une bonne cadence. Comme tu dis, ça m'aide. Les lectures me fournissent des armes, des outils, des repères, du savoir-faire. Et l'actualité aussi... Putain de bédouins à la con !
- Quelle vulgarité !
- Ce qui se trame au Moyen-Orient est gravissime. En Europe les politiques ignorent ou feignent de ne pas savoir. Mais nous nous préparons un avenir terrible.
- Oula.. tu présentes les choses bien négativement..
- Si un jour tu as le temps, je te conseille le "Le système totalitaire" par Hannah Arendt. Eh bien, l'islamisme s’avère un hybride du stalinisme et du nazisme. Chaque symptôme s'y retrouve. Ça s’accumule et se recoupe comme si l’ouvrage sortait brûlant de l’imprimerie, comme si la bête était une actualisation des ses infâmes prédécesseurs.
- Ah... C'est vrai que ça fait peur dit comme ça.
- Lors d'un sondage en Arabie Saoudite, 95 % de la population s'est prononcée favorable à la politique menée par ce cher Ben Laden. Ici les médias minimisent, car ils ont peur d'allumer la mèche en banlieue. Sais-tu que dans la PLUPART des pays musulmans on présente les Juifs comme des vampires buveurs de sang et mangeurs d'enfants ?
- Euh... non je savais pas
- Et pourquoi tu ne sais pas à ton avis ?
- Parce qu'on en parle pas..
- Parce que les Européens sont mal informés. Rappelle-toi les massacres en Algérie. Pourquoi dont ? Car lorsque pour la première fois des élections démocratiques furent menées, le pouvoir en place s'aperçut à son grand dam que le FIS (Front islamique du salut) partout obtenait ou approchait la majorité. Sur quoi le pouvoir "annula" les élections et les massacres s'ensuivirent. Regarde en Iran. Leur président a lancé un concours de caricatures sur la Shoah (dont il nie l'existence soit dit en passant). Je te rappelle qu'il veut la bombe. En Palestine les Arabes ont voté Hamas. Groupe islamiste. Regarde le Pakistan... Regarde la guérilla islamiste en Thaïlande. Regarde le Darfour.
- Hm.. je ferai des recherches pour m'actualiser un peu.
- Dépêche-toi, avant que ce ne soit la bête qui t’actualise !
- Moi qui voulais aller dormir, tu m'as refroidie.
- Justement, il est temps qu’on se réveille.

Ecrit par Jokeromega, le Mercredi 7 Mars 2007, 22:29 dans la rubrique "2.Intellections".


Commentaires :

  Strangule
08-03-07
à 18:33

:' )


  Jokeromega
09-03-07
à 13:53

Re:

;-)

  Strangule
09-03-07
à 18:45

Re: Re:

Enfin des commentaires pertinents !

  Anonyme
10-03-07
à 02:25

Re: Re: Re:

Voyons !

  Bucerini
10-03-07
à 02:50

Ca se concrétise alors... je voudrais le lire ce roman... et si il ressemble à une petit brique un jour... j'aimerais que vous me l'expédier avec une dédicace... sait-on jamais...

Plus serieusement j'ose dire... merde... allons à l'essentiel :

[...]

que s'est-il passé, que ne s'est-il pas passé ?

[...]

il y a

perte du naturel et

de la force belle.

je regarde autour de moi

je regarde

et

je demande : où sont les écrivains ?

Charles Bukowski


  Jokeromega
10-03-07
à 18:25

Re:

Merci pour le compliment mais je suis loin d’être arrivé ! Soyons prudent, entre y croire et s’y croire ça se joue à un rien. J’en ai fait les frais par le passé.