Ecoute chérie, écoute…
Il est absolu que cela cesse.
Je sais que j’écartai,
Le moindre doute,
De ta présence aux allures S.O.S.
Pourtant plus encore je restai,
Sur le carreau de la détresse…
J’ai mis du givre dans ta silhouette,
Demain ne sera plus jamais chouette,
Alors Aujourd’hui slalome mon cœur,
Si tu savais comme c’est trompeur...
O ma tendre furtive ma douce mon amour,
Je te glisse cette lettre sur fond de monologue,
Ma fuite ma drogue, Ma craintive mon recours,
Je t’ouvre à présent mon intime, Ma loge,
Tu te demandes peut-être pourquoi maintenant,
Des aboutissants quels sont les tenants,
Le souvenir est un menteur, Un moche,
Il ne nous a présentés, Cruel !
Aussi ce présent d’amitié, J’appelle !
Tu es en droit de refuser, Trop tard !
Les écoulements savent user, Le Rimmel tache,
Le passé glacé ne nous a malheureusement,
Pas trébuchés malgré tes intentions d’avalanches,
Et bien morveux je laissai filer l’ombre de tes hanches,
L’amour s’enneigea à la naissance,
Il plut obstinément sur notre moment,
Je te vis impuissant prendre froid lentement,
L’espace cinglant de quelques insolences,
Je suis l’euthanasie des cœurs égarés,
Et la poésie est une souffrance complémentaire,
Triste mercenaire des jours résignés,
Je signai à vie pour l’amour délétère,
Mais il faut qu’enfin tu saches,
La vie est un long récit de cache-cache,
Parfois les sentiments grandissent à la dure,
Et les bonhommes de neige sont des êtres obscurs.
Si tu soupçonnais pourtant comme tu es mon soleil,
Bien que tu m’aies frappé de foudre,
Peut-être pourrais-je enfin m’absoudre,
C’est du rêve mon esprit regarde peu à peu s’enlève.
Et il n’est parfum qui s’élève qui me dévore,
Hormis ta douce et douloureuse présence,
En chacun de mes sens troublés,
Quelle belle récurrence,
Partout jugé j’offense,
Défensif d’abord,
Agressif alors,
Viennent ensuite les pleurs,
Solitaires comme sur béton fleurs.
En plus je me perds,
En maladifs vers,
Voici qui je suis,
Quand moi-même ne sais de quels fruits…
Si tu désires goûte à notre Genèse,
Je ferai de l’amour notre thèse,
Je ne peux rien promettre,
Sinon d’être entier,
Mon être commettre,
Souhaites-tu de mon cœur être le rentier,
D’une éternité humaine prendre les apparences,
Car la vie joue tempo saccadé à outrance.
Certaines chimères si tu savais,
Ne partent au premier coup de balai,
J’ai par conséquent choisi plume,
En termes plus honnêtes rouler bille,
Mais tout cela partit en vrille,
Comment eût-il pu en être autrement !
Désolé pour tomber vers,
Après tout n’était que lettre.
Voilà, c'est une poésie initialement écrite il y a environ deux ans, je l'avais retravaillée une première fois il y a un an d'ici, pour l'insérer d'un premier roman, puis plus récemment pour un deuxième roman, parce qu'elle évoque beaucoup de choses, elle est très narrative, elle raconte la petite, et enfin hier soir, je pensais la rebaptiser d'un titre lui aussi évolué, qui exprimerait l'ambiance, l'émotion, et finalement plusieurs idées me sont venues au point qu'il était évident qu'il y avait plus à dire. Alors j'ai peaufiné. A votre service !
à 17:14