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Ces pensées qui abîment, Agence cybernétique de songerie adulte

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Kim Bogaert

--> extrait (suite du précédent)

Réveil de bonne heure. Mélodie des oiseaux. La programmation sonore est décidément de qualité ici. Tu ne trouves pas ? Si, elle trouvait, on a fait des progrès depuis l’antique stéréo Hi-Fi. La nuit avait été longue mais j’étais en pleine forme, électrique, animé de projets. Ah, tu étais levée depuis déjà une heure ? Oui, les filles ont l’éveil facile. Nous descendîmes prendre la brioche avec une tasse de thé vert. Parce que j’aime pas le café ! Goûte-moi ce thé Gaby, goûte !... boisson officielle des écrivains !... des bien parisiens. Du thé et de la poésie. Sans leur thé, ils abdiquent ! Vilain Billy, voyons, voyou! Arrête de te moquer à tout bout de champ. Oh ça va mademoiselle Sainte nitouche. Bon, soit, une magnifique journée nous attend, allez, zou.
– Mademoiselle, monsieur ; au plaisir.
50 euros de pourboire au portier on n’y coupait pas.
Direction Anvers.
Anvers toute !
Anvers enfin.
Face à monsieur Rubens.
Mademoiselle Gallois désirait visiter la maison du maître mais je décrète que non parce que c’est ainsi. Elle me tapota le bras mais rien à faire je maintenais une pose de frondeur, regard balayant partout mais ailleurs. " Arrête de nier, l’artiste ! " Mais l'artiste continuait de nier. " Ah bon, c’est comme ça ? " Oui, c’était comme ça, faudra t’en faire une raison. Elle s’en fit une raison. " Vas-y dont l’artiste, habille notre matinée de tes prétentions. Allez, dépêche-toi, le soleil soulève déjà Anvers, et toi tu boudes comme un sale garnement. " C’était possible de résister à ça ? Non. Et franchement pourquoi résister ? Smack smack les lèvres j’avais l’émotion en chamade. Je n’étais pas trop fier de mon attitude, mais ma faute si je suis une mule ?
Rattrapons le coup.
– Et si on allait au zoo ?
– Ah tiens, c’est une idée ça.
J’avais eu ce flash de l’enfance, une vadrouille en car scolaire ; ça avait été bien, parce que je ne me souvenais de rien, et je me souvenais toujours des amertumes.
– Dis, les animaux...
– Oui Gaby, il y a des animaux au zoo.
– Très drôle.
– Quoi ?
– J’aime les animaux. Mais les cages...
– T’inquiète, ils ont pas la conscience, ça leur fait rien, c’est à nous que ça fait, parce qu’on est des sensibles mais eux, eux ! Tralala ! Du moment que tu jettes des cacahuètes c’est tout bonard ! Ils te montrent leur cul sans problème.
Elle a souri. Et mes dents ont réfléchi ce sourire. On devient séniles, avais-je pensé, mais Dieu que c’est bon.
Antwerpen en langage vernaculaire, second port d’Europe, quatrième mondial, la communauté juive régnait en maître sur le ghetto diamantaire, mecs costumés sérieux, à gueule méfiante et yeux alertes, kippa et tresses, du vrai traditionnel, d’autres sortaient des figures encore plus exotiques, des grosses moustaches ou des gros flingues, attaché-case au corps, faudra marcher sur le macchab si tu veux la came bandito ! C’est pas le fourgon de la poste ici, faut savoir à qui on s’attaque... Les pays de l’Est ont tenté, mais le message est vite passé, soixante-dix pour cent du commerce global des brillants, ça rigole plus. Mais ce serait tout à l’heure le bijou surprise. À la minute je défiais ce gros singe indolent, voir ce que ça pouvait penser ce genre de poilu ; comme ça environ vingt minutes à mater, au point et à se demander qui des deux matait qui... je suis devenu méfiant, vicieux la bête – un début d’humain ! File en douce Billy... on prend vite les puces, mais le salaud me fait un doigt ! Ha ! À ce niveau-là de raffiné, c’est humain mention honorable, le quadrumane se hisse ! Je lui ai balancé le restant de cacahuètes. L’animal a enchaîné une dizaine de grimaces impayables. Non, vraiment, un homme ! Je rejoignis ma nana ébahie par les otaries, t’as vu ? elles sont jouettes. Oui Gaby, on sent surtout leur haleine. J’ai conclu : je veux plus de cette bête. Chérie m’a fait remarquer que je pouvais bien parler, t’as pas toujours été indemne d’odeurs ! Je partis vexé. Elle se ramena mais je restais renfrogné. Alors elle étira ma joue de " vilain petit garçon ", smack smack pour apaiser le lieu du crime, disait-elle ; que voulez-vous, ça déride n’en déplaise, qui résiste au genre ? Pas moi en tout cas, j’en avais chaque jour un peu plus la preuve. Je me suis dit que ce serait une idée, un projet ça, de faire des enfants à cette fille, les élever les accompagner, elle et moi, une petite famille toute tendre, fruitée grâce à elle, bien frappée grâce à moi, bon milk-shake à l’accouchement Billy ! Mais les prévisions on sait que ce que c’est à l’arrivée, ça finit en cul-de-sac tout ça, et tu l’auras bien cherché ! On s’imagine les enfants. Et les enfants eux aussi en retour s’imaginent, c’est-à-dire, leur truc, leur seul truc : Foutre le camp de chez toi ! C’est vrai, mais moi je veux juste faire l’amour à un ange, m’enfanter le paradis sur terre, simplement, je serai Belzébuth qui charrie la petite fille de Saint-Pierre, simplement. Non, pas plus ! Je suis pas difficile, on se contente de peu vous savez...
Le spectacle dauphin faisait honneur aux attentes, Gaby émerveillée moi y en a marre, " dix comme ça sur le réseau ! " – " Oh ce que t’es pénible Billy. " – " Menus interactifs de surcroît ! " – " Caractère de cochon ! " Gaby m’a suggéré d’aller saluer les mufles, on avait des choses à partager, et après les oies et leur sale bec, et tant que j’y étais les pachydermes, parce que t’es vraiment lourd. " Ouh j’ai peur ! Sauvez-moi la petite souris s’en prend au gros éléphant. " Je me bidonnais. Elle a zieuté d’un air de mais t’es pas possible comme spécimen, et affamés nous dévorâmes deux hot dogs choucroute sauce moutarde ketchup beaucoup d’oignons.
Exit.
Une dernière fois contempler les flamands roses. Au reste les Flamands faisaient plutôt une tête d’enterrement, la récession avait déjà cogné dur. Ne t’en fais pas meneer, avais-je pensé, ce n’est que le début.
En marchant à la voiture, on est passés par une petite rue étroite avec des maisons typiques des Pays-Bas ; en haut d’un balcon j’aperçus une statue de femme en bronze, elle tendait la main et comme tout son corps au ciel ; j’ai dit Seigneur je ne crois pas en toi mais si tu devais exhausser un ange c’est pas celle-là. Vise-moi un peu le pare-chocs de celle-ci. Oui, celle qui se pend à mon cou. Et reluque-moi cet airbag des enfers! Oh Seigneur !

– Gaby...
J’ai mis sa main dans la mienne. Elle faisait tout son possible pour masquer. Mais ça n’allait pas.
– Gaby. Je vois bien. Alors aie pas peur de me dire.
Dès hier soir, quand ça avait été le moment de dormir. Ou plutôt, de s’endormir – et puis qu’est-ce qu’elle avait dormi ? Deux heures ? Trois heures ? Et ce matin j’avais vu à son visage. Il était soucieux, pensif, la bouche serrée, petite, en train de mordiller les lèvres. Non, ça n’allait pas. Ce visage avait peur. Et il avait fait tout son possible pour masquer. Mais à présent le sombre manoir nous faisait face.
– Tout ira bien. Je te promets.
– Billy, tu es gentil.
Elle m’avait fait un sourire triste. Tu es gentil mais de grâce ne fais pas des promesses auxquelles tu es incapable de tenir. Elle ne l’avait pas dit. Mais je l’aurais mérité.
L’imposant manoir se dressait à une cinquantaine d’enjambées d’ici. Seule une grille chapeautée de barbelés électrifiés ainsi qu’une meute de bergers allemands d’un pur noir nous en séparaient. C’était un édifice en trois temps : Intimidation. Beauté. Intimidation.
La tour centrale affichait à son quatrième et dernier étage une sorte d’immonde tarte, immense et sinistre ; le doigt de fer de cette tarte indiquait 14H40. La couleur du fer : roussâtre. Le genre d’horloge : comme Big Ben. Aiguilles roussâtres sur fond verdâtre. Big Ben version Big Bad.
– On a de la chance Gaby. Ce que ça aurait été si on s’était ramenés le soir quand il fait sombre...
La propriété des beaux-parents était laide de beauté noire. Par contre les toutous sont apparemment tranquilles. Oui Gaby, apparemment. D’ailleurs une grille électrifiée avec des pics sert d’intermédiaire. C’est vrai Billy... Un frisson l’avait parcourue. Ah oui, une dernière chose : des molosses Gaby, ce sont des molosses, et non des toutous. Ses frissons avaient redoublé. Alors je fus bien obligé de la réchauffer. Je n'en ratais pas une.
– C’est à ta mère de trembler ; pas à toi. N’intervertissons pas les responsabilités ; et puis, ce n’est pas comme si on était dépendants ou comme si on s’imposait tous les jours. Right ? On demande juste un peu de reconnaissance.
Juste un peu de reconnaissance...
Les bêtes noires aux méchantes oreilles tendues demandaient qu’à faire connaissance. Bordel d’accueil. On se les gèle en plus. Attends je vais te chercher ma veste.
Je couvris soigneusement les épaules de Gaby. Au passage j’avais eu le temps d’effectuer ma mission. Glisser l’Autrichien derrière ma ceinture sous mon pull. Si les chiennes de garde voulaient un os, elles auraient la pâtée de leur vie.
– Ne t’attends à rien.
Les yeux de Gaby se posèrent sur moi, incrédules et effrayés.
– Ne t’attends à rien. Sinon ce serait déjà arrivé depuis bien longtemps. Non, ne t’attends à rien de bienveillant, ici nous sommes en territoire hostile. Ici, nous ne sommes pas les bienvenus.
Je lâchais des paroles dures dans son cœur tendre. Jauger la réaction et prévoir la suite des opérations. Elle se résigne ou elle s’indigne ? Elle était terriblement triste, et c’était tout ce qu’il y avait à connaître, le reste n’était qu’anecdote.
Nous sonnâmes au vieil interphone modèle XXe siècle. Le rectangle de plastique poussiéreux s’encastrait dans la brique rouge noircie d’un pilier lézardé bordant la grande grille noire. Grille grande d’environ trois mètres allongés d’un bon mètre de picot. Au-dessus, une caméra globiforme rotative surveillait. Caméra paisiblement ostentatoire, avais-je songé, mais quel genre de tête à l’autre bout du joystick ? Ah ! Toute la question était là !
Voir ou être vu.
Nous étions vus. Mais nous avions fermement l’intention de voir à notre tour. On irait jusqu’au bout. J’avais même promis que ça se passerait bien !
Les molosses aussi nous voyaient. Regarde-les pas Gaby ; pas dans les yeux ! oui tu vois ces jolis petits yeux en amande ? Regarde pas je te dis ! Surtout jamais fixer un clebs d’attaque. C’est la meilleure façon qu’il t’attaque. Non, te fie pas ; leur calme ? Justement c’est pour mieux te manger mon enfant ! Ils sont sereins rien qu’à l’idée.
Mes sens aiguillaient de plus en plus côté rouge, attention code alerte, je répète : attention code alerte, danger, danger, danger. Le rush montait au cerveau, la bête face au fauve, le berger allemand face au banlieusard belge, orgueil à orgueil, une meute d’Allemands au poil noir ras versus l’Autrichien noir chromé.
– Billy ?
Je les crèverai tous !
– Billy...
Sales cabots !
– Billy aide-moi bon sang ! Je dis quoi ?
On me secouait par la manche.
– Hein ? Chérie plaît-il ?... " dis quoi " ?
– Mais là.
Là quoi ? Ha, oui...
Sa main s’agitait en direction du parlophone ; le vieil engin s’était mis à parler. Mon Dieu Billy fais quelque chose, avaient supplié les yeux de Gaby, je suis perdue, ajouta son visage, le front tout à coup froissé, et surtout autour des yeux, deux virgules de stresse en guise de sourcils avec beaucoup de noir dans la fosse des cernes. T’as entendu Billy ? T’as entendu ?...
Cette voix grésillante, enfantine, et comme déjà ce relent de vécu, de trop-plein, de trop loin... déjà... cette voix...
Oui, cette voix qui avait dit sobrement :
– Naturellement, je parle français, c’est même ma seconde langue maternelle ; je suis bilingue de naissance. Alors re-bonjour monsieur, je vous souhaitais la bienvenue chez les Bogaert, et je vous demandais " À qui ai-je l’honneur ? ".
Dès le départ j’avais annoncé la couleur : Nederlands niet, ni-i-i-iet, oh que niet ! surtout pas spréken !... Non ! nee, nee !  Non, ni-i-i-it, gé-é-én ! Geen spreek... geen du tout mevrouw !... Ah ? Vous me faites remarquer que je sais au moins déclarer mon incapacité flamande – en flamand. Ya goed ! Un peu c’est vrai, on ne peut rien vous cacher, c’est ça ! Een beetje, " un peu ", en effet, mais alors un tout petit bétilleu ! Oh non... je vous le déconseille. On s’y perdrait mejuffrouw, " mademoiselle ".
Naturellement je parle français. Son nom était Bogaert. Elle se demandait à qui elle avait l’honneur.
– Vous avez l’honneur à Billy Godefroy Leskens. Il accompagne Gaby Gallois ; en principe fille d’Élisène Bogaert. En principe et qu’on vienne pas dire le contraire. Ah. C’est votre mère et vous êtes mieux placée pour savoir ? Eh bien ma petite, je crois que vous m’avez ouvert les yeux ; après tout c’est pas comme si une mère pouvait mentir sur son passé honteux à sa famille, dans le seul but de la préserver d’un tel fardeau. Non, pourquoi elle ferait ça ? On a jamais vu ça ! Et puis, même si vous consultiez votre grille d’écrans de contrôle, c’est pas parce que vous et la prétendue sœurette vous vous ressemblez comme deux gouttes d’eau – déjà que vous êtes que des " demi-gouttes " d’eau familiale – c’est pas parce que – que ça prouve quoi que ce soit ! Hein ! Saddam Hussein aussi il en avait des sosies, et on a vu où ça l’a mené. Non, ça n’a rien de délirant, au contraire. Quoi? Pardon? Plaît-il? Je vous ai jamais vu comment je pourrais savoir, me dites-vous. Eh bien vous dites mal. J’ai des dossiers. Parfaitement, et des photos. Oui, j'ai même tout un tas de photos. Oui, pas moins, un album ! Et encore beaucoup et d’autres dossiers (j'en rajoutais un peu...). Ne vous en faites pas, on est venus débrouiller la tribu. Oui, oui, faites ; je vous parie un moule-frite que votre mère s’en réjouira. Et qu’elle soit assurée qu’on a tout notre temps. Non, non – j’ai dit : on-a-tout-no-tre-temps ; vous comprenez, on est venus de loin, de tellement loin, ... comment on pourrait s’arrêter en si bon chemin ? Oui, voilà, vous avez tout capté, il vaut mieux en référer à maman. Elle saura mieux quoi. Oui très affirmativement !... rapportez ça nature, tout à fait, littéralement, n’ayez crainte, les parents sont plus fins qu’on se l’imagine. Et n’oubliez pas, ressemblance n’est pas descendance, oui, même comme deux gouttes d’eau – ça ne signifie rien, d’abord, des gouttes d’eau. Voilà... Non mais y a no malaise ! On reste là, promis ; on bougera pas d’une intention.
Allez ma fille, va, va...
J’ai regardé Gaby l’air de. Roulez jeunesse. Je me sentais gonflé. L’affaire est dans le sac. Reste plus qu’à... les éloges et basta.
Elles vinrent.
– Qu’y a-t-il en toi, hein, dis-moi dont Billy, qu’y a-t-il en toi ? Ses pupilles rapetissaient, deux billes de plomb au milieu d’un vaste champ de rouge, je te déteste, je te déteste, salaud – " mais chérie ? " – " je te déteste " – " attends moi c’est pour toi " – " t’es un monstre qui détruit tout ; tu sais que casser ; hein ? Pourquoi tu sais que casser ? " – " Non mais non ! Je te promets que j’ai tout arrangé. "
Ses yeux à Gaby promettaient que tu sais que tout casser. Et je te jure qu’ils promettront rien d’autre espèce d’oiseau de malheur. Gaby était tellement convaincue – qu’elle me convainquit : j’avais un bec à la place de la bouche. Cette si mauvaise bouche. Mais tout bien pesé c’était pas possible ; si j’avais eu un bec, ça ferait de longtemps que je me serais barré de la terre avec mes ailes.
Et encore, rêve pas, t’aurais fini par te marcher sur l’aile !
Kim Bogaert...
Sa voix jeune, pourtant comme une fêlure, une immense implacable lointaine fêlure de l’âme. Son onde sonore avait une longue histoire attachée au timbre ; une de ces histoires... Non, chu-u-ut... On le dira pas.

Ecrit par Jokeromega, le Mercredi 20 Décembre 2006, 09:13 dans la rubrique "Chantier fermé".


Commentaires :

  Strangule
28-12-06
à 10:33

Ca glisse, ça coule. Tout seul. On se laisse porter. On ne sait pas vraiment où on est même si ça s'appelle "extrait (suite du précédent)", on ne sait où ou se trouve, ni où l'on va et pourtant on se laisse glisser dans le récit, dans l'écriture. C'est du fluide! On te boit d'une traite. A servir frais! tiède ou chaud...tu t'adaptes aux attentes du lecteur. On comprend d'où vient ton assurance, ta confiance. Il n'y a que moi pour douter de toi et encore..


  Mablane
28-12-06
à 11:04

Re:

Tu boit ça Strangule ? Chaud ou froid, j'ai essayé les deux, ça ma fait gerber.

  Strangule
28-12-06
à 12:50

Re: Re:

Alors arrête de boire. C'est sûrement trop fort pour ton estomac. Certes "ça" provoque des relans mais retient les, couve, ne les laissent pas sortir et surtout pas de ta bouche, personne n'aime profiter de ta gerbe parole.


  Mablane
28-12-06
à 13:14

Re: Re: Re:

Ouch désoler Strangule, je t'en fait tomber dessu.

  Jokeromega
28-12-06
à 16:15

Re:

Ne doutons plus. Cul sec !


  Strangule
28-12-06
à 19:55

Re: Re:

A la tienne! ; )