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Ces pensées qui abîment, Agence cybernétique de songerie adulte

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Super Sarko

J’entends ici et qu’on parle du nain...
Mais chers amis, n’oubliez pas que monsieur Sarkozy se veut chef de troupeau. Ai-je la berlue ou sommes-nous bel et bien soumis au régime démocratique ? Voyons les choses en face, Nico tient son rôle... comme un chef. Le fait est que la dulcinée de toutes ses convoitises déprime. Douce France a besoin d’un catalyseur pour redémarrer – quel qu’il soit. Et d’abord qui tu traites de nain ? s’agace Nicolas, le nain te monte sur la tête. FUCK YOU. (Parfois Nico s’emporte légèrement.)
Mes amis, je sais que vous avez beaucoup souffert, les temps sont durs, peu en voient le bout, et par conséquent... ce n’est pas le moment de chicaner. Avant de jouer les poètes consolidons nos fondations. Or l’économie est le nerf de la guerre. C’est bien beau de faire le beau... Mais l’or a toujours précédé l’art. Le cuistre de salon qui place la charrue avant les bœufs est voué à la débâcle, quand ce n’est la fosse septique.
Minute papillon ! Mes chers amis sont des êtres alertes, ils me rappellent (du bout des lèvres) que la France commence à être habituée ; ce ne serait pas la première fois que dame la piété prétend faire l’impasse sur les canons (c’est-à-dire la souveraineté) au profit de l’école.
J’ai envie de répondre : Comme si l’un empêchait l’autre !
On veut bien ; mais chez nous, s’excusent mes amis, c’est atavique, pour ne pas dire endémique ; passée les joies éphémères de la forfanterie, il ne reste plus qu’à baisser notre caleçon au premier canon venu. Les grands nous y préparent dès notre plus tendre enfance. Au collège équitable et à la maternelle pour tous. D’ailleurs notre déclaration d’allégeance est déjà toute préparée :
Dites monsieur Adolf, monsieur Mohammed, monsieur Bejing, implorerons-nous la larme à l’œil en rongeant les bords de notre casquette, auriez-vous l’amabilité de me carrer un coup de baïonnette là où ça fait du bien ? J’ai le droit ! maugréerons-nous intérieurement, je l’ai mérité mon coup de godasse au derche, je voyais bien que j’allais dans le mur et pourtant je prétendis apercevoir un havre de paix et d’amour.
Mais mes enfants, répondrai-je avec aménité, hommes prévoyants, sachez qu’on a les oasis qu’on mérite...
C’est mon droit ! s’écrient mes amis (je les entends jusqu’ici), bourrez-moi mes fesses d’humanitaire, de poète, de donateur de sang et de sperme. Vive la république ; et vive la France !
Après quoi ces malheureux encaisseront pitance sans mot dire, sachant qu’ils ne sont pas fils de la patrie des droits de l’homme pour des cacahuètes.
L’or mes amis, l’or vous dis-je... Sans le précieux tout le monde te crache dessus. Pour imposer ses choix éthiques faut se faire respecter. Dès lors... posons-nous la bonne question. Qu’est-ce que l’homme de base vénère ? La réponse est dans la question. Sans les garanties numéraires aucun crédit. On ne prête qu’aux riches ! Tenez, l’autre jour je discourais éducation avec le célèbre M, internaute de son état. Attablés au coin d’un pixel, nous évoquions la sclérose en fac et, bref, toi par exemple, lui dis-je, faudra bien fourrer quelque chose dans ta gamelle ! (M suit des cours de droit et, à ce propos, je le félicitai chaleureusement.) Le droit, lui dis-je, est la voie à suivre, même ton chef, le nain, vient de la maison. M acquiesça et me demanda poliment de poursuivre ma digression avant qu’on n’y comprenne plus rien. Ce que je fis.
Sarko, dis-je, en homme subtile qu’il est, sait pertinemment bien que rien ne sert de bâtir sur le sable. À moins de vouloir rejoindre les chameliers sous leur tente. Le président sous peu table sur une injection d’euphorie laborieuse à l’américaine. " Travaille plus gagne plus ! " C’est pas compliqué, de l’or pour les braves. Le plus fantastique continent ne s’est-il guère ainsi forgé ?
Diantre ! Tu as raison, répliqua M plein de pertinence, mais oui très avisé Jokeromega, je n’y avais point songé : La conquête de l’Ouest !
Eh oui ami fidèle, dis-je, voilà où ça a mené les cow-boys pouilleux... Sur la Lune ! Pendant ce temps-là notre Concorde roulait des mécaniques à dix mille mètres d’altitude. Et j’ajoutai : Chacun son rêve...
Le pari de Nicolas est un pari raisonnable, à défaut d’un pari sensible. Mais quand on parie ne vaut-il pas mieux miser sur la raison ?
De toute façon si les Français voulaient un homme cultivé ça se jouait entre Dominique de Villepin docteur ès dithyrambe et le Pen tribun du missile des mollahs. Faut savoir ce qu’on veut !
On peut reprocher beaucoup à Sarko mais la question fondamentale demeure :
" Un avenir pour la France ? "
La situation en est là, si endéans dix piges personne ne redresse la barre ce sera trop tard, on sera submergé par la vague jaune et le virus vert.
Je crois que Sarko est un bon cheval. Un cheval qui place Céline au-dessus de tout, dis-moi, c’est pas un sacré canasson ? M acquiesça à nouveau et me fit remarquer qu’il n’était aucun avantage politique – que du contraire – à révéler au grand jour une passion célinienne. Exactement ! rétorquai-je du tac au tac, pourtant Sarko l’a fait. Ce que j’aime plus que tout chez cet homme, c’est que malgré son inextinguible soif de pouvoir il connaît ses moments de sincérité. C’est un humain alors ? interrogea M abasourdi. Je le crains mon ami ; certes, quand triomphant il déclame " C’est une victoire pour la démocratie ! " j’entends souvent " C’est une victoire pour la démagogie ! ". Importe... Que ferions-nous à sa place ? Qui mieux propose ? Qu’ils se présentent à la fin ! On attend toujours...
M concéda : Je dois reconnaître que ta sagacité fait autorité.
Eh bien, prononçai-je, allez mon bon, et vous, mes tristes Français... déçus de la politique, petits Blancs de la banlieue, handicapés, cancéreux, femmes battues, pédophiles, multirécidivistes, alzheimeriens, racailles et j’en passe, réjouissez-vous, super Sarko est arrivé !
Et M ajouta :
Advienne que pourra !

Ecrit par Jokeromega, le Vendredi 4 Mai 2007, 00:37 dans la rubrique "2.Intellections".


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