David Kersan éprouve Michel Houellebecq avec une rare acuité. Au passage il l’entrecroise avec le flingueur des mots... et des idées : Maurice G. Dantec.
Pour rappel, je possède quatre piliers d’affinité intellectuelle. Céline et Dostoïevski chez les classiques ; Finkielkraut Houellebecq chez mes aînés contemporains. Avec ces quatre-là, on va loin ! Céline est le prince de la narration et le style incarné. Dostoïevski est un maître-psychologue et son énergie palpite par vagues successives de jouissance possession hantise. Houellebecq délivre des chefs d’œuvre sociologiques... à propos une société asociale, fallait le faire. Cerise sur le gâteau, Finkielkraut, éminent penseur de notre époque, érudit haute voltige, déverse sa philosophie appliquée affûtée, sans la peur d’aller au charbon se frotter sans pénitence à l’actualité. Quelqu’un qui déménage les stéréotypes et donne un coup de vieux à la bien-pensance. Quelqu’un qu’on ne peut que respecter lorsqu’on possède un cerveau (je sais, ça fait beaucoup).
Voilà, ce sera vos devoirs de grandes vacances.
PS : je précise qu’une affection n’implique pas une adhésion totale soumise bêta. Merci d’en tenir compte, je vois déjà les reproches affluer.
à 21:50